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L’animateur au fameux canapé rouge sort un livre de confessions et explique que si tout ne fut pas forcément simple pour lui, il aimerait une trace.

Des générations entières de téléspectateurs connaissent son visage, on a l’impression qu’il a toujours été là : Michel Drucker sort un livre de confessions intitulé De la lumière à l’oubli. Un titre qui résonne comme une peur que tout s’arrête, ce qu’il craint réellement comme il l’explique Télé Star :"On a tous envie d’être aimé… J’ai connu l’échec : de 8 à 18 ans, je n’ai rien fait, rien enregistré. Et, en 1968, à 26 ans, j’ai connu une traversée du désert car j’étais dans le sillage de Zitrone, alors placardisé. Ça m’a servi de leçon !". Oui, comme il le dit : "La difficulté de durer dans ce métier, je peux en parler".C’est d’autant plus intéressant de la part de quelqu’un qui a su déjouer les pièges pour rester en haut de l’affiche tout en évitant au maximum les compromis mais surtout les compromissions : "Les compromis, c’est ne pas toujours dire ce que l’on pense. On ne peut aimer tout le monde. Quant aux compromissions, je n’ai jamais accepté de cadeaux qui me rendraient redevable".Et celui qui l’on a tendance à qualifier de trop gentil avec tout le monde, il n’a pourtant pas sa langue dans la poche : "Je n’ai aucune rancune mais j’ai bonne mémoire". Et il le prouve avec ce livre : "Ce n’est pas un livre de règlements de comptes. Il est juste temps de montrer que je suis bienveillant pas dupe. Je connais les imposteurs, les faux gentils, les vrais méchants. Je tire un trait sur ceux qui se comportent mal avec les équipes techniques, par exemple. Les murs ont parfois des oreilles…".Peu de regrets finalement pour Drucker mais quelques marques : "J’ai regretté très longtemps de ne pas avoir eu l’aval de Jacques Martin, fragilisé, quand j’ai repris sa case du dimanche après-midi. Je regrette d’avoir, plus jeune, été parfois à la limite de la complaisance. Mais j’ai essayé d’être populaire en restant digne". Mais une chose est sûre, le présentateur de Vivement dimanche veut laisser une trace : "Mes livres et aussi quelques émissions comme celles avec Clinton, Eastwood, Hergé ou Simone de Beauvoir". Enfin, vu la référence qu’il est aujourd’hui, il ne devrait pas trop y avoir de problèmes.