Jean-Luc Lemoine présente ce mercredi 28 décembre à 20h45 sur SyFY Les Piégés de SyFy, une émission de caméras cachées sur le thème du paranormal. L’humoriste s’est amusé à piéger trois célébrités, Steevy Boulay, Jérôme Anthony et l’équipe d’Alessandra Sublet sur France 5, ainsi que deux anonymes. Pour Premiere.fr, Jean-Luc Lemoine en dit plus sur cette émission, mais revient aussi sur l’arrêt prématuré du Bureau des plaintes et de ses projets pour 2012.

Jean-Luc Lemoine présente ce mercredi 28 décembre à 20h45 sur SyFY Les Piégés de SyFy, une émission de caméras cachées sur le thème du paranormal. L’humoriste s’est amusé à piéger trois célébrités, Steevy Boulay, Jérôme Anthony et l’équipe d’Alessandra Sublet sur France 5, ainsi que deux anonymes. Pour Premiere.fr, Jean-Luc Lemoine en dit plus sur cette émission, mais revient aussi sur l’arrêt prématuré du Bureau des plaintes et de ses projets pour 2012. Quel est votre rôle dans l’émission ? Vous êtes intervenu dans les idées de caméras cachées ?Je suis le fil conducteur du programme, un peu comme "L’Homme en noir" de La Quatrième dimension. J'interviens entre les séquences. On m’a aussi demandé de participer à une caméra cachée, en piégeant Steevy Boulay. Ca m’a amusé de le faire, mais j’étais super mal à l’aise, encore plus stressé qu’avant de monter sur scène ! Là, il y a une mécanique lourde, des effets spéciaux…  On n’a pas le droit à l’erreur ! Et puis, j’ai un bon fond, alors piéger quelqu’un que je connais bien, ce n’était pas facile. Il faut dire aussi que j’ai été traumatisé par ma première caméra cachée, faite il y a 10 ans pour Laurent Ruquier ! C’était Place Vendôme à Paris, et des policiers de la BAC avaient failli nous tirer dessus…Si les caméras cachées vous mettent mal à l’aise, pourquoi avoir accepté cette émission ?Là, c’est le projet qui m’a séduit. J’avais déjà travaillé avec La Grosse équipe qui produit l’émission, pour un bêtisier. Ils avaient réussi à trouver une idée originale. Là encore, ils m’ont convaincu grâce à la qualité des scenarios.Parce que le risque avec une émission de caméras cachées sur le paranormal, c’est de faire "cheap"…Oui, exactement. Et là, ce n’est pas du tout le cas. Sans les budgets des studios américains, mais ils ont été super astucieux pour que tout se passe bien.De Steevy Boulay, Jérôme Anthony et l’équipe d’Alessandra Sublet, qui avez-vous pris le plus de plaisir à piéger ?Je n’ai bonne conscience que 5 minutes ! Alors je me suis beaucoup amusé à piéger Jérôme Anthony, sur le thème de la Dame Blanche. J’étais fan de l’émission Mystères. Même si c’était "cheap", j’étais à fond ! Là, on s’est amusé avec les extra-terrestres, les légendes urbaines, tout en soignant la mise en scène.  Le tout est cohérent avec SYFy : c’est de la science-fiction, de l’horreur, du paranormal.Vous étiez fan de Surprise sur prise ?J’étais fan, oui ! De certains plus que d’autres, comme celui avec Thierry Lhermitte. Dans les caméras cachées, je suis toujours fan quand les gens se font piéger, se retrouvent embarquer dans quelque chose d’étonnant et qu’ils sont presque déçus quand ils découvrent qu’ils ont été piégés. Je n’aime pas quand ils sont les victimes dont on s’est moqué.Est-ce que d’autres numéros des Piégés de SyFy sont prévus ?Pour l’instant, non. Il s’agit d’un unitaire. On s’est beaucoup amusé à le faire, alors pourquoi pas un autre ? Mais pour l’instant rien n’est prévu.En présentant cette émission, vous prenez aussi le risque de faire l’objet du Je Zappe/Je Matte de votre bande de Touche pas mon poste sur France 4…Et ce serait le jeu ! Quand on pratique l’humour, il faut un minimum d’autodérision. C’est quelque chose que j’ai toujours fait, même si tout le monde ne l’a pas toujours compris. Dans Le Bureau des plaintes et quand je faisais Le médiateur pour Ruquier, je me moquais surtout de moi-même et de l’équipe. Donc, vraiment il n’y aura pas de soucis, s’ils me critiquent je leur casse la gueule. C’est l’avantage d’être présent physiquement (rires).Même Cyril Hanouna ? C’est quand même le patron !Ah mais je ne respecte pas le patron ! (rires)Vous avez intégré l’équipe de Touche pas mon poste en septembre. L’intégration s’est bien passée ?Au départ, des gens m’ont dit "mais pourquoi tu acceptes d’être chroniqueur, alors que tu avais ta propre émission ?". Moi je suis d’avis qu’il faut aller là où il y a des choses intéressantes à faire. J’y suis allé pour le plaisir. J’avais peur d’être dans une bande, comme c’était le cas il y a 10 ans avec celle de Laurent Ruquier. Mais, finalement ça va. Les gens voient qu’on ne triche pas. J’y prends beaucoup de plaisir.Vous savez déjà si vous continuerez la saison prochaine ?En fait, j’ai un contrat à chaque émission. Pour le moment, je m’amuse, je suis très content, après, on verra. D’ailleurs à l’antenne, Cyril Hanouna me demande régulièrement si je vais revenir ! Peut-être qu’un jour ils en auront aussi marre de moi…On imagine tout de même qu’après Le Bureau des plaintes, votre objectif est de présenter des émissions en solo…Si j’avais un joli projet en solo, évidemment, j’irais. Touche pas mon poste, c’est du loisir… J’ai honte de dire ça, mais c’est le cas : je n’ai aucune pression, contrairement au Bureau des plaintes. Je ne revendique rien. Mais je me dis qu’on n’a pas démérité avec Le Bureau des plaintes, vu les scores qu’on faisait.Pour 2012, vous souhaitez présenter une émission en solo, sur France Télévisions ?J’ai longtemps bossé à France Télévisions, et du coup, je suis associé au groupe, mais je n’ai jamais eu de contrat avec eux. Je suis libre comme l’air ! Ca pourrait aussi bien être sur Jimmy ou SyFy. Ce dont je suis sûr pour 2012, c’est de vouloir prendre mon plaisir. Et puis mon métier, c’est aussi la scène.Justement, il y a des actualités dont vous pouvez nous parler ?Je suis en tournée avec mon dernier spectacle, Lemoine Man Show, et je serai au Casino de Paris en mars 2012. A la rentrée 2012, j’espère aussi monter une pièce que j’ai écrite et puis me lancer sur l’écriture d’un scénario de cinéma. A la télévision, j’aimerais bien reprendre L’Habit ne fait pas Lemoine, qui avait été bien accueilli par le public à l’époque. Je ne comprends toujours pas pourquoi on ne m’a pas proposé de le reprendre.  Mais à la télévision, je n’ai pas de plan de carrière. Le désir, il faut qu’il soit réciproque.Par Christelle Devesa