Dans Des Amis et des hommes, les journalistes Emmanuel Maubert et Gaëlle Placek livrent un portrait intime de sept personnalités : Nikos Aliagas, Michel Drucker, Laurent Baffie, Dave, Bernard Le Coq, Philippe Candeloro et Bruno Solo. Des hommes qui parlent d’amitié, et dont les amis les plus proches dévoilent des facettes insoupçonnées.

Des Amis et des hommes, publié le 18 octobre chez Prisma, est un livre qui nous en dit beaucoup sur l’intimité des stars du petit écran à travers les confidences des amis de ces sept personnalités, Nikos Aliagas, Michel Drucker, Laurent Baffie, Dave, Bernard Le Coq, Philippe Candeloro et Bruno Solo. Si l’émotion et l’humour sont au rendez-vous, les révélations aussi. Morceaux choisis.Michel Drucker : "Les stars ont inventé l’égocentrisme"Michel Drucker a décidé de se révéler comme il est vraiment. Une démarche initiée avec la sortie de son propre livre, Les 500 émission les plus mythiques, dans lequel il balance tout ce qu’il a sur le cœur. Dans l’entretien accordé à Emmanuel Maubert et Gaëlle Placek, l’animateur de Vivement Dimanche se confie avec la même franchise.S’il a longtemps cru à l’amitié dans le milieu du show-business, il a fini par ouvrir les yeux : "En réalité, j’ai découvert au fil des années qu’on ne peut pas avoir des relations d’amitié profonde avec les stars, parce qu’elles n’ont pas le temps, qu’elles sont trop centrées sur elles-mêmes : "Parlez-moi de moi, il n’y a que ça qui m’intéresse !" Elles ont inventé l’égocentrisme".Quant aux animateurs de télévision, il tranche avec la même franchise : "Je n’ai pas d’amis dans le milieu de la télévision, parce qu’on vit une concurrence sauvage et violent. Au début je sentais que j’étais une sorte de modèle pour la jeune génération d’animateurs, je pense à Nagui, Delarue, Dechavanne… Mais maintenant qu’ils sont en place, j’ai pu sentir parfois des arrière-pensées du type : "Ca serait bien qu’il dégage !""L’ouvrage nous apprend également l’existence de Monique, la sœur de Michel Drucker, décédée à l’âge de 8 mois, "morte étouffée dans son oreiller". Il raconte : "Mes parents étaient partis dîner chez des amis, et la personne qui s’occupait d’elle l’a mal posée dans son lit. Quand ils sont rentrés, ils l’ont trouvée morte. Elle aurait été l’aînée et elle repose désormais en Provence, aux côtés de ma mère."Nikos Aliagas : "Un jour je suis allé voir ma mère et lui ai dit que j’abandonnais la Star Ac’ en cours de route"Pudique, Nikos Aliagas raconte les difficultés des débuts de la Star Academy sur TF1 : "A cette époque, les audiences ne décollaient pas, on ne cessait de me fusiller dans la presse, mais également dans les couloirs de l’émission, et un jour je suis allé voir ma mère et lui ai dit que j’abandonnais la Star Ac’ en cours de route. Elle m’a laissé dormir sur le canapé, et le lendemain matin elle s’est postée devant moi et m’a dit la chose suivante avec son accent à couper au couteau : "Dans la famille, on finit toujours ce que l’on commence. Alors tu te lèves et tu retournes sur ton plateau. Ton grand-père a combattu les nazis et les fascistes, et il est rentré à la maison à pied !" Je n’oublierai jamais ce serrage de vis, on se serait crus dans Le Parrain. Illico, je suis retourné travailler."Bruno Solo : Il a débuté à Canal+ grâce à Yvan Le Bolloc’hBruno Solo et Yvan Le Bolloc’h, c’est une histoire d’amitié bien connue du grand public. Dans l’entretien accordé à Emmanuel Maubert et Gaëlle Placek, Yvan Le Bolloc’h raconte comment le duo s’est retrouvé à animer le Top 50 sur Canal+. Une anecdote que Bruno Solo va découvrir dans le livre ! A Alain de Greef, qui lui propose d’animer le Top 50, Yvan Le Bolloc’h répond que s’il accepte, "c’était avec Bruno, qui faisait équipe avec moi dans Télé Zèbre. Je ne voulais pas me retrouver tout seul devant une caméra à lancer des clips. De Greef a accepté et c’est comme ça qu’on s’est retrouvés à nouveau ensemble avec Bruno, et qu’on ne s’est plus quittés."Dave : "Les chanteurs entretiennent rarement des liens amicaux entre eux"Dave, chanteur et aujourd’hui juré pour La France a un incroyable talent sur M6, confie : "Les chanteurs entretiennent rarement des liens amicaux entre eux. Il y a la compétition, mais c’est également un métier que l’on vit à cent à l’heure." Le chanteur se confie également sur Louise, rencontrée à l’âge de 15 ans, "la première fille que je pense avoir fait jouir".Laurent Baffie : "Un type comme Bigard, c’est au-delà du meilleur ami, c’est mon frère"Laurent Baffie se dévoile dans ce livre. Il y parle de Jean-Marie Bigard : "C’est au-delà du meilleur ami, c’est mon frère. On a débuté ensemble, on a ramé ensemble. C’est le parrain de ma fille, je suis le parrain de son fils." L’humoriste confie d’ailleurs au sujet de ce "frère" : "Vous savez avec un ami comme ça, vous avez l’impression que rien de mal ne peut vous arriver !"Loin de son image de dur à cuir, son ami Raphaël Mezrahi révèle qu’ils partagent une passion pour les animaux. Au point d’avoir sauvé des crapauds : "A quatre heures du matin, on a transporté mille cinq cents crapauds dans ma voiture et on leur a fait traverser le pont pour qu’ils ne se fassent pas écraser et leur permettre ainsi de se reproduire."Philippe Candeloro : "On a un projet de télé avec Nelson Montfort"Philippe Candeloro, le reconnaît il a peu d’amis. Mais Nelson Montfort en fait partie. Le duo, qui présente les compétitions de patinage artistique sur France Télévisions, aimerait d’ailleurs plus d’exposition sur le petit écran : "On a d’ailleurs un projet de télé, un programme court dans la veine d’Un gars, une fille qu’on a intitulé Contrairement vôtre. Pour le moment, les patrons de France Télé ne sont pas très chauds."Bernard Le Coq et Jean-Pierre Castaldi, une amitié qui dure depuis 40 ansBernard Le Coq vit une belle histoire d’amitié avec Jean-Pierre Castaldi depuis 40 ans ! Les deux hommes se sont rencontrés quand le petit Benjamin Castaldi n’avait qu’un an, par le biais de sa mère, Catherine Allégret. Jean-Pierre Castaldi raconte leur rencontre : "Un jour, je m’en souviens très bien, j’étais à la maison avec mon petit Benjamin, et on sonne à la porte. Je vois Bernard Le Coq et Jean-Claude Dauphin sur le palier. Ils me disent à peu près ceci : "On ne se connaît pas, on sait que vous ne nous aimez pas trop, mais on veut faire votre connaissance !" Je les mets dans le salon sans me douter alors que j’allais en prendre pour quarante ans !"