Le réalisateur Hugo Gélin nous raconte comment ils ont dû se plier en quatre, presque littéralement, pour filmer sous Paris.
Si la partie 2 de Lupin fait déjà un carton en France et dans le reste du monde, sur Netflix, c'est aussi grâce à une tension extrême qui émane des nouveaux épisodes et notamment de l'épisode 9. Une course-poursuite haletante sous Paris, filmée dans des conditions réelles par Hugo Gélin :
"On a filmé dans les vraies Catacombes de Paris, celles qui sont autorisées au public, dans le 14e arrondissement, place Denfert-Rochereau. Quand on voit les voitures de flics débarquer, c'est le vrai lieu. Ils risquent d'avoir pas mal de visites d'ailleurs, après la diffusion (rires)", nous raconte le metteur en scène.
Lupin : nos premières infos sur la Partie 3Pour Première, Hugo Gélin revient en détails sur ce tournage épique, et pour le moins audacieux : "On a aussi tourné dans d'autres tunnels et d'autres Catacombes, que les gens ne peuvent pas visiter", poursuit le réalisateur. "Personnellement, j'en ai vu des kilomètres ! Il y en a beaucoup de tunnels non autorisés au public. Peut-être quatre ou cinq fois ce qui est autorisé concrètement. Ca prend trois arrondissements de Paris. C'est gigantesque. Nous, on a beaucoup travaillé sous l'hôpital Cochin. Il y a beaucoup de tunnels très beaux, non autorisés au public. Je voulais vraiment que ce soit réel, pas filmé en studio. J'ai adoré le fait qu'on soit vraiment sous Paris. Et que quand il y a cette échelle pour sortir, c'est la vraie échelle, elle fait vraiment 30 mètres, et elle sort vraiment à cet endroit-là dans Paris, au milieu d'un jardin."
Si le cadre est magnifique, il est un peu stressant pour l'équipe de production. Loin du confort habituel d'un studio, il a fallu se débrouiller : "Ce n'est pas dangereux, mais ce n'est pas confortable. On est 20 ou 30 mètres sous terre, c'est humide, on a la tête baissée en permanence. On est obligé de ressortir de temps en temps pour respirer. On est claustro. C'est un enfer pour filmer là-dessous, disons-le !"
Hugo Gélin se souvient de cette journée "pas du tout agréable. Je mesure 1,93 mètre donc c'est une catastrophe, parce que je rampe toute la journée. Et Omar est très grand aussi. Et mon chef op était très grand aussi. Alors on prend sur soi, pendant une journée, on fait ce qu'il faut. On tourne en équipe réduite, le strict minimum. Il y a même carrément des plans que mon chef op' allait faire seul, avec les deux acteurs, parce que je ne pouvais juste pas passer, tellement le tunnel était minuscule. Et puis on n'a pas retour images, compte tenu de l'épaisseur des murs. Les portables ne marchent plus. Les talkies non plus. On se retrouve à l'ancienne, à tourner de manière très artisanale. On est ensemble dans la merde et c'est cool. Parce que c'est vraiment cool au final ! Ceci dit, je ne sais pas si je le referai tout de suite..."
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