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Le chanteur de raï Mohamed Khelifati, plus connu sous le pseudonyme Cheb Mami, s’est rendu aujourd’hui à Bobigny pour y assister à son procès.En effet, accablé par plusieurs chefs d’accusation, dont celui de tentative d’avortement forcé à l’encontre de son ex-compagne, le chanteur, qui avait fui en Algérie ces deux dernières années, a finalement décidé d’obéir à la justice et de faire face à ses responsabilités. Entendu par des professionnels du comportement, le chanteur a été qualifié d’influençable, mais ne présenterai aucun trouble de la personnalité. Théorie corroborée par le principal intéressé qui affirme s’être senti "piégé" par ses mauvaises fréquentations. Ses proches eux-même se disent "étonnés par les faits qui lui sont reprochés" et font référence au chanteur comme à quelqu'un de "gentil, d'humain, qui n'avait pas la grosse tête, quelqu'un qui n'était pas people et discret sur sa vie privée". Ce que confirme Cheb Mami: "Oui, j'ai toujours été discret dans ma vie privée. Je ne fréquentais pas beaucoup de monde, je n'avais pas d'amis, oui ma famille en France c'était mon groupe de musique", a-t-il affirmé.Celui qui avoue lui-même "manquer de confiance en lui" en profite pour préciser qu'il n'a jamais eu de problèmes d'alcool, relaie l'AFP.S’il est reconnu coupable, le représentant de la musique raï en France, dont la carrière est compromise, risque jusqu’à 10 ans de prison et 150 000 euros d’amende.