L'acteur est en couverture du numéro spécial 77e festival de Cannes de Première.
Cette semaine à Cannes, trois bons copains du cinéma français vont se croiser : François Civil va présenter L'amour Ouf, de Gilles Lellouche, en compétition, Benjamin Lavernhe vient de défendre En Fanfare, d'Emmanuel Courcol, sélectionné à Cannes Première, et Pierre Niney sera au cœur de l'un des films les plus ambitieux du moment : Le Comte de Monte-Cristo, montré ce mercredi hors-compétition.
Matthieu Delaporte et Alexandre de la Patellière, les scénaristes des Trois Mousquetaires D'Artagnan et Milady, adaptent une nouvelle fois Alexandre Dumas. Ils sont aux commandes de cette œuvre épique, retraçant la vengeance d'Edmond Dantes, trahi dans sa jeunesse et enfermé dans d'horribles conditions au château d'If pour un crime qu'il n'avait pas commis.
En couverture de Première, Pierre Niney -qui cartonne par ailleurs sur Netflix grâce à la série comique Fiasco, dont il nous parle également- revient en détails sur son implication sans bornes dans cette aventure Monte-Cristo, lui qui doit incarner un même personnage sur deux décennies, mais aussi ses multiples avatars. Il raconte ainsi son entraînement physique intense pour monter à cheval, se battre à l'épée, tenir plusieurs minutes en apnée...
Interrogé sur l'aspect moderne de ce héros de la littérature déjà porté à l'écran plusieurs fois, Niney reconnaît des similitudes avec une figure phare de la culture américaine, Batman. Voici un extrait de cet entretien captivant à lire intégralement en kiosques.
Première : Il y a un lien évident entre le cinéma américain et ce film. Monte-Cristo au fond, c’est Batman. Vous l’aviez en tête sur le tournage ?
Pierre Niney : Oui, on y a pensé. Il y a les masques, le changement d’identité. Les deux ont connu l’injustice. Les deux ont des moyens colossaux pour accomplir ce qu’ils pensent être la justice. Et dans les deux cas, il y a la question de la légitimité : qui a le droit de suppléer la justice des hommes ? Ce que je trouvais excitant, c’était de montrer que, à l’heure où les superhéros continuent de cartonner aux États-Unis – même si ça s’essouffle un peu –, on a aussi les nôtres. La différence, c’est qu’ils sont européens donc plus cabossés, plus proches du diable, plus ambigus.
Vous êtes fan de comics ?
Oui, surtout les Spider-Man que mon père lisait et qu’il m’a donnés. J’ai aimé les lire comme j’ai aimé voir les adaptations cinéma. Mais c’est fini : elles ressemblent désormais trop à un jeu vidéo. Le dernier film de superhéros que j’ai aimé, c’est Logan où tu as vraiment le sentiment de réel et où tu sens totalement la souffrance du personnage. Mais je préfère Monte-Cristo à tous ces superhéros parce qu’il a la grande qualité d’être humain et de poser des questions métaphysiques.
Egalement porté par Anaïs Demoustier, Laurent Lafitte, Anamaria Vartolomei, Patrick Mille, Bastien Bouillon et Vassili Schneider, Le Comte de Monte-Cristo sortira le 28 juin prochain au cinéma. Voici sa bande-annonce :
Monte-Cristo : Coaché pour une scène d'apnée, Pierre Niney révèle la triche des stars hollywoodiennes
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