Sharon Stone a fait ses premiers pas dans un film italien baptisé Ragazzo d'Oro (Golden Boy). Le réalisateur Pupi Avati en garde un assez mauvais souvenir et balance aujourd'hui les caprices de diva de la star hollywoodienne.Lors d'une conférence de presse donnée à Rome en vue de la promotion du film, les frères Pupi et Antoni Avati - respectivement réalisateur et producteur de Ragazzo d'Oro - racontent leurs déboires avec Sharon Stone. Pupi, explique dans un premier temps avoir bien vite déchanté quand il a découvert les exigences de l'actrice : "Je pensais à Sharon Stone depuis le début. Une correspondance a commencé entre ses agents et nos avocats. On aurait pu en écrire un livre avec. Ça a été une négociation absurde à propos de détails embarrassants, comme si l'Italie était un pays du tiers-monde. Mais en réalité nous avons l'électricité en Italie", a-t-il confié, sarcastique.Les frères Avati ont ensuite accueilli la star à son arrivée à la gare de Rome et racontent la scène la voix teintée de mépris : "Au fur et à mesure, elle devenait Sharon Stone. Tout le monde voulait une photo avec elle. Et arrivés à la gare de Rome, il y avait 30 photographes rien que pour elle. Nous l'avons conduite dans la suite la plus luxueuse de l'Hôtel Hassler. Le lendemain, sur le plateau, il y avait plus de 200 paparazzis. Ca lui a définitivement gonflé l'ego. C'est classique avec ces actrices américaines qui sont sur le déclin".Visiblement très remontée contre son actrice, le réalisateur a ensuite évoqué, excédé, la dernière journée de tournage avec Sharon Stone. L'actrice de 56 ans devait embrasser un acteur. "Tout à coup, elle s'est rendue compte qu'au milieu des photographes, il y avait aussi une caméra de télévision qui filmait. Elle a immédiatement disparu. Nous l'avons cherchée partout mais rien. Ensuite, mon frère a reçu un appel de Los Angeles : son manager lui a annoncé qu'elle ne reviendrait pas sur le plateau jusqu'à ce que les photographes soient partis. Nous les avons chassés et elle est revenue, comme si de rien n'était. J'ai trouvé ça absurde: elle a fait appel aux Etats-Unis et s'est enfermée dans une voiture au lieu de venir nous le demander directement."Puis, c'est l'actrice Christiana Capotondi, co-star de Sharon Stone, qui s'est acharnée décrivant à son tour, avec perte et fracas, le comportement de diva de Sharon Stone lors du tournage du film. "Etre témoin du diva-isme hollywoodien face à l'expertise des frères Avati était une expérience inoubliable. La chose la plus drôle était sa journée shopping. Elle est allée faire les boutiques pour son personnage avec la carte de crédit de la production. Elle avait un membre de la production qui la suivait à distance et qui disait à Antonio dans quel magasin elle entrait. Quand il a appelé pour dire qu'elle venait de passer la porte de Bulgari, Antonio a failli s'évanouir."La porte-parole de Sharon Stone a affirmé au Hollywood Reporter que rien de tout cela était vrai : "Madame Stone est une vraie professionnelle".MC
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