Prochainement à l'affiche de Regression, bientôt dans Colonia et La Belle et la Bête et actuellement en tournage de The Circle avec Tom Hanks, Emma Watson a pris le temps de se confier à Madame Figaro sur sa carrière hollywoodienne, la célébrité, son rôle d'ambassadrice des Nations Unis, le scandale du CelebGate ("J'ai détesté être l'objet de ces manipulateurs") et sa vie privée.Actrice ultra-courtisée par l'industrie du septième art, depuis le succès d'Harry Potter qui a fait sa notoriété, Emma Watson enchaîne les tournages frôlant à 25 ans un burn-out hollywoodien. Aussi, en 2009, alors en plein essor, elle quitte sa vie de strass et paillettes pour retrouver le chemin de l'école, la prestigieuse université de Brown : "Je devais m'éloigner de toute cette folie", confirme-t-elle aujourd'hui expliquant que "cette industrie et la célébrité peuvent vous consumer. Je venais de passer plus de la moitié de mon existence à vivre la vie de quelqu'un d'autre. J'étais comme dans une boule de verre. Il devenait vital pour moi de passer enfin du temps à vivre ma vie, la vraie".Sa vie, sa vraie, c'est loin des plateaux hollywoodiens qu'elle aime la passer, aux côtés de ses amis non célèbres. Des relations normales que l'actrice chérit : "J'ai découvert qu'il m'était essentiel de nouer des amitiés et d'avoir des relations avec des gens en dehors de l'industrie du cinéma. C'est aussi pour cela que j'évite de sortir avec des acteurs".Actrice super-star, jeune femme normale mais aussi nouveau visage du féminisme à Hollywood, Emma Watson a de nombreux visages et les assume tous. Ambassadrice pour les droits des femmes aux Nations Unies depuis juillet dernier, l'actrice britannique prend depuis ce rôle très au sérieux : "Je ne suis plus la même. Cela a donné un but, un sens à ma vie", affirme-t-elle et justifie son engagement : "Jusqu'à la puberté, j'ai été traitée de la même manière que les garçons. Puis soudain, à 13 ans, j'ai remarqué un décalage. Du jour au lendemain, un nouvel ensemble de normes et de préjugés m'étaient appliqués. Tout cela m'a paru profondément injuste".L'histoire de Regression : Minnesota, 1990. L’inspecteur Bruce Kenner enquête sur un crime révoltant dont la jeune Angela accuse son père, John Gray. Lorsque John avoue sa culpabilité de façon tout à fait inattendue et sans garder le moindre souvenir des faits, le docteur Raines, un célèbre psychologue, est appelé à la rescousse. Il va devoir aider John à retrouver la mémoire, mais ce qu’ils vont découvrir cache un terrifiant mystère qui concerne le pays tout entier…La bande-annonce de Regression, au cinéma le 28 octobre 2015 : MC
Commentaires