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Et voilà encore un acteur qui s'exprime sur l'exil fiscal de Gérard Depardieu devenu citoyen (et ministre !) russe pour fuir le Trésor Public !Cette fois-ci c'est au tour du comédien Denis Podalydès (Adieu Berthe, Camille redouble) de communiquer toutes ses inquiétudes lors d'un entretien avec l'AFP, hier soir à Amiens, à la sortie de la pièce L'homme qui se hait dont il est le metteur en scène."C'est la chose que je crains avec tout ça, qu'on le tue", a affirmé le Versaillais de 49 ans.Avant de s'enflammer et de livrer un portrait du Gégé, à qui il voue une "immense admiration", complètement surréaliste : "Gérard Depardieu n'est pas un élément dans le pay­sage ciné­ma­to­gra­phique, c'est le pay­sage lui même, comme Victor Hugo a été le pay­sage de la lit­té­ra­ture fran­çaise... Ce n'est même pas le plus grand, c'est celui par rap­port auquel tous, on s'est déter­mi­nés".Les deux acteurs n'ont pourtant partagé qu'une seule expérience cinématographique, sur le tournage des Misérables de Josée Dayan, où Denis Podalydès n'avait qu'un rôle mineur. "J'ai tourné 3 heures avec Depardieu, je l'ai aimé abso­lu­ment...Je l'avais fait pour le rencontrer", a-t-il avoué à l'AFP.Celui qui a incarné l'ancien président Nicolas Sarkozy dans La Conquête a enfin conclu : "Je l'aime comme si c'était un fils, un fils qui fait toutes les erreurs du monde, et je les lui pardonne à l'instant où il les fait, toutes."Gérard Depardieu si tu nous lis : reviens, ta plus grande groupie est en France !