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Stars nues, scènes osées, sexe explicite... Voici le meilleur du Petit Cochon 2016.

10. Rester vertical

D’Alain Guiraudie

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Peu de plans explicites cette année au cinéma. Le Petit Cochon remercie donc le paillard Alain Guiraudie de nous gratifier de sexes frémissants ou en érection. On n’oublie pas la fameuse scène, dite de “l’euthanasie par sodomie”, véritable moment de grâce dans un monde de brutes. 

 

9. Aquarius

De Kleber Mendonça Filho

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Celle qui posa pour Playboy dans les années 80 et qui violait Clint Eastwood dans La relève n’a rien perdu de son sex-appeal. A 66 ans, la brésilienne Sonia Braga s’offre une scène torride avec un gigolo dans Aquarius, sublime portrait de femme libre et de résistante.

 

8. Toni Erdmann

De Maren Ade

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On aurait pu évoquer la séquence finale avec l’héroïne entièrement nue mais elle repose plus sur le comique de situation que sur le soufre. En revanche, la scène où cette cadre supérieure stressée humilie son amant en le faisant éjaculer sur des mignardises est un grand moment de lubricité déviante dont raffole le Petit Cochon.

 

7. Victoria

De Justine Triet

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Les seins de Virginie Efira : tout le monde tournait autour sans jamais les montrer. L’actrice belge a finalement accepté de tomber le haut pour les besoins du joli film de Justine Triet qui filme cet événement à bonne distance, à la fois pudiquement et sensuellement. Le topless de l’année, évidemment.

 

6. Hôtel Singapoura

D’Eric Khoo

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Impossible d’isoler une scène, une seule, dans l’Hôtel Singapura d’Eric Khoo, odyssée du sexe racontant toute l’histoire de Singapour depuis une chambre d’hôtel qui en a vu de belles : des adultères, des partouzes sixties, des liaisons homo interdites, des orgasmes sans fin, des dépucelages, et même des cours du soir donnés par la Madame Claude locale... Ce bon Khoo est une ode au cul.

 

5. Bang Gang

D’Eva Husson

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Bon, ok, la chair est un peu triste dans ce portrait de la génération Z (dorée), tiraillée entre sexe, drogue, electro & réseaux sociaux. La caméra d’Eva Husson parvient néanmoins à capter quelque chose du spleen post-coïtal avec grâce et sensualité.

 

4. Suburra

De Stefano Sollima

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Un homme politique s’offre une nuit « hot » avec deux prostituées, dont l’une meurt d’overdose. Triolisme, saphisme, drogue : le parfait cocktail du Petit Cochon et, accessoirement, les ingrédients choc de LA scène du film, celle qui le fait définitivement basculer dans le côté obscur.

 

3. Anomalisa

De Charlie Kaufman et Duke Johnson

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Qu’y a-t-il d’excitant à regarder deux marionnettes faire l’amour ? A priori rien, sauf quand c’est Charlie Kaufman qui filme en stop motion avec un souci d’ultraréalisme chevillé à l’objectif. Résultat : un cunnilingus prodigué par un mec banal à une fille banale dans une chambre d’hôtel banale devient un prodigieux exercice de style, transcendé par l’authenticité et la délicatesse de la situation.

 

2. Mademoiselle

De Park Chan-wook

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"Elégant, féminin, tout en courbes"... Voilà comment Park Chan-wook résumait le style de Mademoiselle : "L'idée forte était de faire une danse amoureuse entre les deux personnages". Cette danse entre la "mademoiselle" du titre (Kim Min-hee) et la fausse servante (Kim Tae-ri) est tout autant séduction que manipulation et coucherie débridée. Park cite explicitement Sade et Hokusai, avec boules de geisha et bondage bien graphique, et le moindre geste, le moindre mot débordent d’érotisme. De là à voir l'époustouflant et romanesque Mademoiselle comme une grande scène de cul ? Quelque chose comme ça, oui.

 

1. Sausage Party

De Conrad Vernon et Greg Tiernan

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Film en réaction contre la culture du « no sex » dans le cinéma mainstream US, Sausage Party a décidé de tout montrer sans rien montrer, uniquement en stimulant l’imagination du spectateur. Et ça marche. La mémorable scène de partouze géante, impliquant des saucisses, des bretzels et divers produits de consommation, est ce qu’on aura vu de plus provocant cette année. Et oui, un champignon appliqué faisant une fellation à un navet en transe ou un avocat concupiscent masturbant une banane complice, c’est assez troublant.