PHOTOS - Robert Downey Jr : de Charlot à Sherlock (Réactualisé)
Début 90 : Charlie Chaplin
Si <strong>Robert Downey Jr</strong> a fait ses premiers pas devant la caméra à l?âge de 5 ans (dans <em>Pound</em>, un film passé inaperçu, réalisé par son père, <strong>Robert Downey Sr</strong>), l?acteur s?est finalement fait connaître assez tard. A la fin des années 80, il est engagé dans la troupe de comiques du <em>Saturday Night Live</em>. Il y reste peu de temps, mais suffisamment pour se lancer dans une carrière d?acteur à Hollywood. Repéré dans Neige sur Beverly Hills, une adaptation d?un roman de <strong>Bret Easton Ellis</strong>, il enchaîne ensuite les films anodins jusqu?à Air America, dans lequel il partage l?affiche avec <strong>Mel Gibson</strong>, alors superstar. Mais ce n?est qu?un second rôle. Il faudra en fait attendre <strong>Richard Attenborough</strong> et son biopic sur Chaplin pour que les choses changent. Premier vrai succès critique de l?acteur, le film lui offre même une nomination à l?Oscar du meilleur acteur. Mais déjà, Downey Jr se noie dans l?alcool et la toxicomanie. Résultat, ses méfaits publics éclipsent ses films, pourtant souvent de qualité. Bande-annonce :
1994 : Tueurs nés, d’Oliver Stone
<strong>Oliver Stone</strong> offre à <strong>Robert Downey Jr</strong> l?un des rôles mémorables de Tueurs nés : celui d?un journaliste, chargé d?interviewer un couple de tueurs à la Bonnie and Clyde interprétés par <strong>Woody Harrelson</strong> et <strong>Juliette Lewis</strong>. Extrait :
2008 : Tonnerre sous les tropiques
Comédie déjantée de <strong>Ben Stiller</strong>, Tonnerre sous les tropiques offre à <strong>Robert Downey Jr</strong> son premier rôle de black et une bonne occasion de se moquer d?Hollywood. Le film suit trois acteurs envoyés au Vietnam pour tourner leur Apocalypse Now. Mais une fois sur place, le réalisateur les envoie en pleine jungle, afin de les endurcir et de leur faire perdre leurs mauvaises habitudes de stars. Bonne vieille parodie de films de guerre avec clins d??il épais mais drôles à Platoon, Full Metal Jacket and co... et règlement de compte d?une rare férocité avec Hollywood, le film est d'une drôlerie vache.Downey Jr fait une composition hallucinée, et pour jouer ce black, parle comme un pimp époque Blaxploitation et a même eu recours à la chirurgie lourde, se faisant teindre définitivement la peau. On nage dans le grand n'importe quoi !Bande-annonce :
2009 : Sherlock Holmes
<strong>Guy Ritchie</strong> pense à lui pour dépoussiérer le mythe de Sherlock Holmes. Dans cette version, le détective britannique est bagarreur, en quête d?action, plein de mauvaise foi et sexy en diable ! Il n?en fallait pas plus pour que ça fasse un carton aux Etats-Unis et que l?homme, devenu star avec Iron Man, remporte la consécration. En quelques mois, Robert Downey Jr a imprimé ses empreintes sur le Hollywood Boulevard et <strong>reçu un Golden Globe du meilleur acteur dans une comédie.</strong> <strong>Le discours de Robert Donwey Jr lors des Golden Globes 2010, c?est ici. </strong>
2007 : Zodiac
Attention, chef d'oeuvre ! Oubliées les frasques nocturnes, les vices hollywoodiens. Pourtant, ses vieux démons ne sont pas loin. Il s?en sert même pour incarner le journaliste alcoolique de Zodiac, un thriller de<strong> David Fincher</strong>. Récit minutieux et subjuguant de l'enquête menée sur la série de meurtres qui frappa la Bay Area de San Francisco de 1969 à 1974, le tout raconté à travers le parcours des quelques hommes qui ont dédié leur vie, et une partie de leur santé mentale, à essayer de résoudre l'affaire. Zodiac porte <strong>Downey Jr</strong> au panthéon des acteurs hollywoodien. Miné par l'alcool, le remord et l'échec, il livre une prestation époustouflante et semble tourner sa carrière vers les films indés et/ou dotés d?une originalité certaine. Mais l?appel du blockbuster n?est pas loin.
2010 : Date Limite
Retour à la comédie pour le réalisateur de Very Bad Trip. Date Limite est un succès, <strong>Robert Downey Jr</strong> s'y amuse comme un petit fou, ce qui renforce son capital sympathie auprès du public. Car voilà l'un des talents du comédien : il sait montrer qu'il prend du plaisir à jouer.Bande-annonce de <em>Date Limite </em>:
2000 : Ally McBeal
C?est à la télé que <strong>Robert Downey Jr</strong> va regagner ses galons de star. Il incarne Larry durant deux saisons d'Ally McBeal, en 2000 et 2001, bien assez pour que les spectatrices le remarquent ! C?est là qu?on mesure l?impact des midinettes sur Hollywood. Voici un mixe de plusieurs scènes clés de Downey dans la série culte :
1995 : Week-end en famille
Malgré son addiction à la drogue et ses nombreux procès, l?acteur tourne beaucoup. En 1995, il enchaîne deux films remarquables : Richard III, aux côtés de <strong>Ian McKellen</strong>, et Week-end en famille, la première réalisation de <strong>Jodie Foster</strong>. Il incarne le frère de l?héroïne, appelé à la rescousse pour affronter la fête de Thanksgiving, qui s?annonce catastrophique. Sa première scène, dans le film :
2008 Iron Man
<strong>Robert Downey Jr </strong>incarne Tony Stark, et son alter ego Iron Man dans le film éponyme. Un rôle qui lui assure la gloire, le règne sur le box-office et une bonne catharsis. Le personnage de comics alcolo, égoïste et destructeur trouve une incarnation parfaite sous les traits de Downey Jr. Et on n'est pas loin de l'autobiographie déguisée, puisque dans la suite d?Iron Man, <strong>Tony Stark sera au bord de la faillite et de nouveau empêtré dans ses problèmes de boisson...</strong> Bigger than life ? Pour info, <strong>Rachel McAdams</strong> avait refusé le rôle de Pepper Potts, la secrétaire de Stark. Elle retrouve Downey Jr dans Sherlock Holmes, où elle incarne Irène Adler.
2006 : A Scanner Darkly
Nouveau projet étonnant pour l?acteur. Adaptation d?une nouvelle de <strong>Philip K. Dick</strong>, le film suit les déboires d?un policier membre de la brigade des stups qui enquête sur une substance extrêmement dangereuse, la drogue M. <strong>Robert Downey Jr</strong> y incarne l?un des toxicomanes, aux côtés de <strong>Winona Ryder</strong> et <strong>Keanu Reeves</strong>. Imbitable, le film est surtout un délire formel : un dessin animé, inspiré des visages des acteurs. La qualité visuelle est incroyable, et le jeu des comédiens particulièrement étonnant.
PHOTOS - Robert Downey Jr : de Charlot à Sherlock
<strong> Dossier du 25 janvier 2010 à 16h12 :</strong> <em>Sherlock Holmes</em> ayant été un franc succès il y a deux ans, sa suite sort aujourd'hui en France. Dans ce laps de temps, la carrière de Robert Downey Jr a encore évolué. Si le premier volet des aventures musclées de l'enquêteur permettait de confirmer que le comédien était redevenu une star, cette suite s'inscrit entre deux films issus d'une autre saga : Iron Man 2 et The Avengers. Ce qui amène certains spectateurs à se demander <strong>s'il ne deviendrait pas esclave de ses franchises</strong>.Cela marque l'occasion de compléter ce dossier "De Charlot à Sherlock", car après la reconquête d'Hollywood, Downey Jr semble un peu tourner en rond.<strong> Dossier du 27 janvier 2010 à 17h59 : Robert Downey Jr</strong> sera à l?affiche de Sherlock Holmes à partir du 3 février prochain. Retour sur la carrière en dents de scie de cet acteur qui a su reconquérir Hollywood après des années d?oubli.Elodie BardinetSuivez <strong>Eb-prem</strong> sur <em>Twitter</em>
1998 : US Marshals
Pendant plusieurs années, <strong>Robert Downey Jr </strong>enchaîne les projets mineurs, souvent sortis directement en VHS. Mais son rôle de flic dans U.S Marshals rappelle un temps qu?il est aussi un bon acteur. Extrait :
2005 : Good night and good luck
En plein come-back critique, <strong>Robert Downey Jr </strong>accepte des rôles dans plusieurs films repérés par l?académie des Oscars. Good Night and good luck, un film en noir et blanc de, et avec, <strong>George Clooney</strong>, en est l?exemple parfait. Nommé six fois aux Oscars et quatre fois aux Golden Globes, ce long-métrage sur le McCarthisme est un petit pas pour le cinéma mais un grand pas pour Robert Downey Jr, qui confirme son come back irrésistible.Bande-annonce :
2005 Kiss kiss bang bang
Après quelques apparitions (Wonder Boys, le nanar Gothika), c?est véritablement grâce à ce rôle d?acteur raté et de menteur patenté dans Kiss Kiss bang bang que <strong>Robert Downey Jr</strong> fait son come-back. Four public, le film rappelle au milieu du cinéma à quel point l?acteur représente l'acmé du cool. Il est jugé si bon qu?il faudra désormais compter avec lui sur des gros projets. Bande-annonce :
1993 : Short Cuts, de Robert Altman
Après quelques apparitions passées inaperçues, <strong>Robert Altman</strong> offre l?un des 22 rôles de son film chorale à <strong>Robert Downey Jr</strong> dans Short Cuts. Voir un extrait avec <strong>Lili Taylor</strong> :
2010 : Iron Man 2
A partir d'Iron Man 2, Robert Downey Jr <strong>ne tourne plus que dans des suites et spin-of</strong>. Drôle de renversement de situation pour celui qui avait orchestré son come back grâce à une changement de cap entre films indépendants et blockbusters.Bande-annonce d'<em>Iron Man 2</em> :
2011 : Sherlock Holmes 2
Cette année, on retrouvera donc l'acteur dans la peau de ses deux personnages les plus célèbres : Sherlock Holmes et Iron Man. Forcément, les deux sagas ne peuvent éviter les comparaisons. Vous préférez le voir dans la peau de quel (super) héros ?Bande-annonce :
2011 : The Avengers
Officiellement, <strong>Robert Downey Jr</strong> n'a signé pour aucun film après<em> The Avengers</em> (en dehors d'Iron Man 3). <strong>Il a bien quelques projets sous le coude, mais pour l'instant, ses prochains films sont donc tous liés à son rôle de Tony Stark</strong> !Bande-annonce de The Avengers :
2009 : Le Soliste
Fin 2009, la sortie du Soliste passe un peu inaperçue, même si les fans de <strong>Robert Downey Jr</strong> y retrouvent un acteur moins exubérant que d'habitude. Pour ce drame social, il ne cabotine pas, faisant fasse à <strong>Jamie Foxx</strong> en SDF déconnecté de la réalité.Les deux acteurs ont dû bien s'entendre : ils se retrouvent un an plus tard pour Date Limite.
Commentaires