Première vous conseille surtout le deuxième.
A l'occasion de la première diffusion de Sonic, le film, en clair sur TFX, la chaîne programme une soirée spéciale adaptation de jeux vidéo populaires pour toute la famille. Car après cette comédie d'action de Jeff Fowler programmée à 21h05, elle proposera Detective Pikachu, un film de Rob Letterman sorti en 2019 au cinéma, qui avait beaucoup plus à Première.
Voici la critique de Sonic, par Sylvestre Picard : Souvenez-vous : la première bande-annonce du film Sonic montrait un design du hérisson-bleu particulièrement raté. Bronca sur Internet. Et Sonic, le film est reparti en post-production pour donner un nouveau Sonic bien mieux fait. La mauvaise nouvelle, c’est que, design réussi ou pas, ce n’est pas le problème : le film ne parvient pas du tout à réussir à faire de la mascotte de Sega un vrai film. Faisant de Sonic à la fois un ado turbulent fan de blagues scato et un second rôle (le héros est un flic quadra rêvant de quitter son bled de province), tout en prenant l’univers du jeu vidéo au pied de la lettre comme dans Super Mario Bros. (oui, le terrible nanar de 1993), rien ne va. Jim Carrey, coincé dans l’imper d’un super-méchant, essaie tant bien que mal de sauver l’ensemble. Bon courage.
Jim Carrey envisage de prendre sa retraite d'acteur : "J'en ai assez !"Et voilà la critique de Detective Pikachu, par Pierre Lunn : Spoiler alert : on a bien associé Détective Pikachu aux mots « plaisir » et « comédie noire » et Ryan Reynolds.
Réalisé par Rob Letterman, le cinéaste de Gang de requins et de Chair de poule, Pokemon Detective Pikachu est basé sur le jeu vidéo éponyme et raconte comment la peluche jaune la plus célèbre du monde (ici doublée par Ryan Reynolds) fait équipe avec le jeune Tom Goodman (Justice Smith) et part enquêter sur la disparition du père du gamin. Leur quête se déploie dans les arcanes de Ryme City, une ville où les hommes et les Pokemon voisinent dans une harmonieuse incompréhension et les emmène sur les traces d’un drôle de complot maléfique. Spielberg n’est pas loin (le papa absent, le feeling Amblin du mélange des genres), Blade Runner non plus (l’ambiance néo-noir assez réussie) et le film fonctionne à la fois comme un bon buddy movie et comme une comédie SF totalement débridée. Les spectateurs familiers de l’univers Pokemon seront aux anges : depuis l’apparition de Cubone jusqu’aux décors de Ryme City, en passant par les gesticulations gogoles de Ludicolo ou les tirages de langues de Lickitung… le fan service est correctement fait. Pour les autres : imaginez une projection de Roger Rabbit sous acide ou après avoir pris un peu trop de supergrass et vous aurez compris.
Si on voulait jouer les critiques cinéma, on pourrait regretter que la dernière partie se remette sur des rails et perde un peu de son charme innocent. Car c’est ça au fond la carte maîtresse de ce film Pokemon. Jusqu’à la parade finale, PDP, contrairement à la plupart des produits de licence qu’Hollywood usine en rafale, réussit à faire fi de tout cynisme et s’avère authentiquement drôle et agréable, improbable même, multipliant les clins d’œil nostalgiques et semblant être étonné du miracle en train de se produire.
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