Il y a une petite surprise à la fin de Matrix Resurrections, mais rien de grave si vous la loupez. Ah bon ?
Matrix Resurrections vient donc de sortir en salles françaises. Et vous feriez bien de rester jusqu'au bout du générique... Hum, en fait, pas vraiment. Si le quatrième et passionnant (comme on l'explique dans notre critique) volet de la franchise contient bien une séquence bonus tout au bout de son générique, il ne s'agit bel et bien que de cela : une séquence bonus, un clin d'oeil, un petit quelque chose pour celles et ceux qui sont resté.es jusqu'au bout. Oh, évidemment, on pourrait justement analyser cette séquence dans le geste artistique de Matrix 4 (on le fait après si vous n'avez pas peur des spoilers), mais ce n'est pas du tout une scène teaser de folie pour annoncer la suite des événements -donc pas du tout comme, au hasard, dans les films du Marvel Cinematic Universe. Pas vraiment au hasard, en fait, puisque l'idée de départ de Matrix Resurrections est d'interroger les fondamentaux du blockbuster contemporain en remettant en cause leurs méthodes de création, de marketing et de narration. Donc, si vous loupez cette scène, rien de grave -mais si vous la chopez, c'est cool aussi.
Matrix Resurrections : un doigt d’honneur surprenant et réjouissant à l’industrie [critique]Attention, on va donc vous spoiler la scène post-générique !
Il s'agit d'une scène où les développeurs chargés d'imaginer le jeu vidéo Matrix 4 continuent de discuter autour de la franchise... et la première phrase prononcée par l'un d'entre eux est assez significative : "le cinéma est mort". A partir de cette idée, la scène se conclut l'idée de génie d'un des concepteurs : intégrer des chats dans Matrix, et rebaptister Catrix. Encore un petit doigt d'honneur de la part de Lana Wachowski, assez facile dans la provoc' anti-blockbuster de franchise, mais ça reste louable de sa part d'avoir placé là une scène post-générique qui ne soit que cela et rien d'autre. Si vous voulez des infos sur Matrix 5, ce ne sera pas là que vous les trouverez. D'ailleurs, "le cinéma est mort"...
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