Emily Ratajkowski arrête sa carrière d'actrice, dégoûtée par Hollywood

“Je me suis sentie comme un bout de viande que tout le monde jugeait”

Au cours d’une interview avec le Los Angeles Times, Emily Ratajkowski a annoncé mettre un terme définitif à sa carrière d’actrice. Depuis 2019, le mannequin n’est apparu dans aucun long-métrage, se heurtant à de nombreuses difficultés pour trouver un rôle. On a récemment appris qu’elle était en lice pour le rôle de Yaya dans la deuxième Palme d’Or de Ruben Östlund, Sans Filtre, finalement décroché par la regrettée Charlbi Dean.

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La carrière d’Emily Ratajkowski commence pourtant très fort en 2019 avec une performance remarquée dans le Gone Girl de David Fincher, où elle y interprète une jeune étudiante entretenant une relation adultérine avec le personnage de Ben Affleck. On l’a ensuite vu dans We Are Your Friends, film sur un DJ en devenir avec Zac Efron, ainsi que dans quelques autres longs-métrages jamais sortis dans les salles françaises.

“Je ne me suis jamais dit ‘Oh, je suis une grande actrice, et ce métier est désormais le mien’. Je me suis senti comme un bout de viande que tout le monde jugeait, avec des gens qui répétaient ‘Est ce qu’elle a d'autres talents à part ses seins ?’ commente Ratajkowski dans une interview pour Le Los Angeles Times. Pour elle, être “acceptée parmi les hommes puissants d’Hollywood” représente une fatalité, qui l’a poussée à virer toute son équipe il y a 3 ans, qui inclut son agent, son représentant commercial et son manager. “Je ne leur faisais pas confiance. Je me disais ‘Je peux recevoir des appels. Je peux prendre mes propres décisions. Aucun d’entre vous ne peut avoir un contrôle sur moi. Tous ces hommes détestent les femmes.'” ajoute-t-elle.

Un incident ayant eu lieu durant une soirée au côté de son ex-mari Sean Bear-McClard, accusé de multiples agression sexuelles, semble avoir renforcé sa décision, comme elle le raconte dans son livre My Body : “Je repense à cette scène où mon mari semblait si à l’aise parmi cette assemblée d’hommes qui, deux ans auparavant, baisaient la main d’Harvey Weinstein tout en encourageant leur jeunes clientes à le rencontrer dans une chambre d’hôtel. Je détestais l’idée que mon mari soit connecté à tous ces hommes.”

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“C’est pour ça que je ne suis plus intéressé par le point de vue des hommes. C’est des menteurs. Et je ne parle pas forcément d’infidélité. C’est un monde dégueulasse. C’était dur pour moi d’aller à ces soirées. Avoir une partie de moi connecté à ces hommes-là l’était encore plus”, conclut-t-elle finalement dans son interview pour Le Los Angeles Times.