To the Wonder, le dernier film de Terrence Malick, est bien parti pour diviser la critique et le public. « A côté de To the Wonder, Tree of Life, c’est Transformers », a admis hier son acteur principal, Ben Affleck, à un journaliste du site Hollywood Elsewhere. « Quand je tourne un film, je pense toujours à essayer de rendre les choses claires et compréhensibles, mais je crois que Malick s’en fout complètement de tout ça », affirme Affleck. Qui n’était pas au Festival de Venise ce week-end pour défendre le film, mais au festival américain de Telluride pour présenter Argo, sa dernière réalisation, un ambitieux thriller sur le sauvetage des otages américains en Iran en 1979.
La projection de To the Wonder à la Mostra a divisé les spectateurs : le très attendu film de Terrence Malick confirme ainsi la réputation de l’auteur de La Ligne rouge, dont les films sont soit adorés, soit détestés. Mais il semble que To the Wonder soit tout aussi contemplatif et abstrait, sinon plus, que Tree of Life qui avait remporté la Palme d’or à Cannes 2011. Et dont les chutes du film au montage ont servi à To the Wonder, qui raconte l’histoire de Neil (Ben Affleck), et de son déchirement entre Marina (Olga Kurylenko) et Jane (Rachel McAdams), au milieu des paysages de l’Oklahoma. Le tout sur un rythme extrêmement lent qui a valu au film d’être à la fois applaudi et hué lors de sa projection à Venise.
Le rôle de Ben Affleck, tête d’affiche du film, est extrêmement réduit et ne comporte qu’une dizaine de lignes de dialogues. Quant à Amanda Peet, Michael Sheen, Rachel Weisz et Barry Pepper, ils ont bel et bien disparu du montage…
La Mostra 2012 s’achèvera samedi 8 septembre prochain : on verra si To the Wonder saura séduire le jury présidé par Michael Mann.
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