Les meilleures scènes de sexe de 2014
Le top sexe 2014
2014 fut l'année du marathon porno de <strong>Lars Von Trier</strong>, des orgies sordides d'<strong>Abel Ferrara</strong>, mais aussi de la double exploration sensuelle de <strong>Scarlett Johansson</strong> ou encore du désormais célèbre "full frontal" de <strong>Gaspard Ulliel</strong>. Ca méritait bien un best-of.De l'érotisme virtuel à la pornographique arty, voici le top sexe de 2014.
Le sexe de Gaspard Ulliel : Saint Laurent
Pas tant une scène d?un film relativement pudique sur la sexualité du couturier qu?une image restée en mémoire. <strong>Gaspard Ulliel</strong> dans la peau d?Yves Saint Laurent sort nu d?un placard face à <strong>Jérémie Rénier</strong> dans celle de Pierre Bergé. Ce plan où l?on voit Ulliel en « full frontal » avait carrément soulevé à Cannes la question de savoir si l?acteur français portait une prothèse pénienne. La réponse est non. Et Ulliel s?est taillé une grosse réputation.
Les partouses : Welcome to New York
C?était évidemment un des arguments marketing du film de Ferrara, le trublion de Cannes, projeté à la sauvage en marge du festival et sorti en VOD : le sexe. L?histoire sordide de la chute de DSK est pavée de putes, de partouzes et de femmes de chambre, et le réalisateur de Bad Lieutenant a consciencieusement satisfait cette attente. La première moitié de Welcome to New York est une succession de séquences sulfureuses, dans lesquelles <strong>Gérard Depardieu</strong>, nu, grognant et dégoulinant, se donne sans rechigner.
Le marathon porno : Nymphomaniac Vol.1 & 2
Mention spéciale pour l?ensemble des deux volumes de Nymphomaniac, qui n?a pas sa place ici parce que le sexe y est excitant, mais simplement omniprésent. C?est le c?ur du projet de <strong>Lars Von Trier</strong>, d?explorer la sexualité d?une nymphomane dans un marathon sexuel de 5h30, façon porno ? mais du porno moralisé et culpabilisé. Difficile de retenir une scène en particulier dans cette boulimie de cul sordide et jamais satisfaisant.
Les seins d'Emily Ratajkowski : Gone Girl
Les scènes de sexe sont rares dans le thriller taré Gone Girl de <strong>David Fincher</strong> : on en a compté trois, et plutôt brèves. On ne vous spoilera pas la coucherie finale et on préfère vous montrer les débuts d?actrice d?<strong>Emily Ratajkowski</strong>, dont le dévoilement de la poitrine constitue clairement l?enjeu de cette scène avec un <strong>Ben Affleck</strong> ravi. Et devrait valoir à Emily l?assurance de continuer à bosser dans le cinéma.
Les seins d'Eva Green : 300 - Naissance d'un Empire
Artémise est clairement l?héroïne de la divertissante suite de <em>300</em>. Orpheline aux parents massacrés par les Grecs, élevée dans l?art et l?amour de la guerre par les Perses et devenue amiral de la flotte du roi-dieu Xerxès à la conquête du Péloponnèse. Brûlante de vengeance, Artémise propose au général grec Thémistocle de négocier. A sa façon. Artémise commentera ainsi la performance de Thémistocle : <em>"You fight better than you fuck"</em>. Tout est dit.
Le 69 : The Tribe
C?est au milieu de la violence sauvage du film ukrainien interprété par des sourds qu?on trouve une des plus belles scènes de sexe de l?année. Si le sexe est globalement glauque dans cette histoire où des lycéens prostituent leurs copines, une séquence est sauvée de la barbarie : le héros a gagné le droit de baiser la jolie blonde, qui se retourne et écarte les jambes. Mais il est plus romantique que ça et les sentiments finissent par affleurer. On les retrouve un peu plus tard par terre en plein 69 dans une séquence jolie et sensuelle, qui a aussi donné la plus belle photo du film.
Le corps de Scarlett Johansson : Under the Skin
Etonnamment peu excitant, le film de <strong>Jonathan Glazer</strong> marche pourtant à l?érotisme, celui du corps nu de <strong>Scarlett Johansson</strong>, beauté extraterrestre prédatrice qui explore la nature humaine par la seule voie qu?elle connaît : le sexe. A la fois purement sensuel et proche de l?abstraction, Under the Skin est un exercice de style habité par le corps et la démarche envoûtants de la star américaine.
Le phone sex : Her
A rebours de la tendance explicite et frontale du cru 2014, la jolie fable techno de <strong>Spike Jonze</strong> explore l?érotisme par le pouvoir surpuissant de l?imaginaire. Et montre comment la voix seule peut suffire à incarner un être tout entier. Cette voix, c?est celle de <strong>Scarlett Johansson</strong> : si son corps remplit chaque plan d?<em>Under the Skin</em> ou presque, c?est sa voix et uniquement sa voix qui habite Her, par une étrange complémentarité des expérimentations. Une voix sensuelle et grave, dont les soupires et halètements dans cette séquence de <em>phone sex</em> restent sans doute un des sommets érotiques de l?année.
Commentaires