Tous les jours, avant la sortie de Quantum Of Solace, Premiere.fr passe au rayon X un James Bond différent.Tuer n’est pas jouer de John GlenLe thème : "Living Daylights" de Aha. Après le très fun "A view to a kill" de Duran Duran, la production reprend un autre groupe phare des 80’s. Erreur : "Living Daylights" est d’une affreuse ringardise (ses claviers bontempi, ses chœurs castrés… beurk).James Bond contre : Koskov, mais c’est assez compliqué. Reprenons : l’agent 004 est tué lors d'un exercice à Gibraltar. Bond décide de retrouver l’assassin, mais on lui assigne rapidement une autre mission : 007 est chargé de chaperonner l'exfiltration du général russe Koskov à l’Ouest. En échange de sa liberté, Koskov apprend aux services secrets britanniques que l'opération Smiert chpionam (« Mort aux espions ») aurait été déclenchée par un autre général soviétique, le général Pushkin, qui tente de prendre le pouvoir. Le MI 6 décide d’éliminer Pushkin, mais Bond comprend rapidement que Koskov (général soviétique corrompu) a tout inventé pour continuer ses trafics avec le mercenaire Brad Whitaker et éviter la mort en URSS. Le film : Après l’épopée Roger Moore, la production veut lifter la série et s’adapter au monde d’alors. La première étape pour rajeunir le personnage de 007 afin qu’il soit plus en phase avec son temps passe par un changement obligé de casting. Après le départ de Roger Moore, 007 devait prendre les traits de Brosnan, mais il était en contrat pour Remington Steele. Les désirs de réactualisation de la série étaient affichés dès la mise en chantier du film. Après les farces de Roger Moore, Broccoli avait la volonté de ramener 007 à des réalités plus proches de Ian Fleming. Cependant l’aspect plus violent de ce nouveau 007 fut un réel choc pour les fans et contrastait énormément avec l’aspect plus comic book de Dangereusement votre. Sous les traits de Dalton, le personnage revêtait aussi un caractère plus humain au point que les scènes de Bond avec Marya révélaient une véritable romance teintée de tendresse, le type de séquence absente de la série depuis Au service secret de sa majesté. En dehors de son manque de recul sur les bons mots, Dalton campe dans le film un héro très crédible, plus humain (on a même dit Shakespearien à l’époque) et plus violent. L’intrigue et le méchant principal sont eux-même plus réalistes et l’action plus viscérale…Bondologie : C'est Pierce Brosnan qui avait d’abord été pressenti pour jouer ce nouveau Bond. Mais la chaîne télévisée qui l'emploie ne le lâche pas et ils le veulent pour un film Remington Steele. Brosnan abandonne 007 et le tournage est décalé de deux semaines. Sam Neill est d’abord envisagé (on voit ses essais sur le DVD) avant que Timothy Dalton ne l’emporte. Tous ses essais sont visibles sur le DVD qui permet également de découvrir une mythique scène coupée dans laquelle Bond échappe aux méchants sur un tapis volant, puis au moyen d’une moto… Jugée trop mooresque, la scène fut (heureusement) enlevée du montage final.Dans Tuer n’est pas jouer on découvre également une nouvelle Moneypenny interprété par Caroline Bliss. Son interprétation soumise (chignon, lunette…) et moins malicieuse ne fera pas long feu puisqu’elle fera un cameo dans Permis de tuer avant d‘être remplacée dans GoldenEye par Samantha Bond.Magic moment : Plus d’action, plus de réalisme… Le mot d’ordre de Tuer n’est pas jouer se ressent en terme de mise en scène : le film est plus tendu et plus viscéral. L’ouverture fut longtemps considérée comme une des meilleures séquences de la série. Et la séquence dans le manoir (avec l’explosion, soufflante) reste une belle séquence d’action. On passera par contre sur le passage en Afghanistan qui annonce les dérives pyrotechniques et bruckheimeriennes du prochain opus… 007 ème ciel : 2 fois.Oh James ! La James Bond girl de Tuer n’est pas jouer s’appelle Kara Milovy : violoncelliste et maitresse du général Koskov, elle est un peu naïve et très amoureuse (ou l’inverse). L’instinct de 007 est infaillible et il comprend très vite que la pauvre Kara est manipulée. Le beau James lui propose donc un intermède romantique à Vienne, qui tourne court (il pourra se rattraper dans la séquence finale). On se demande encore comment cette jeune musicienne à la blondeur ingénue rend notre 007 monogame pendant tout un épisode. Réplique Bondienne : Mon nom est Bond, James Bond (prononcé par Timothy Dalton)
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Le compte à rebours 007 : Tuer n'est pas jouer décrypté
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