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Découvrez 18 films les plus attendus pour les trois premiers mois de l’année.

Cro Man de Nick Park- sortie le 7 février

Grande et bonne nouvelle ! Treize ans après Wallace et Gromit- Le mystère du Lapin garou, le britannique Nick Park se retrouve enfin aux commandes d’un nouveau long métrage des géniaux studios Aardman. Le réalisateur de Chicken Run nous entraînera cette fois-ci au cœur de la Préhistoire où un duo d’hommes des cavernes va tenter de sauver sa tribu, dont la survie est menacée par l’arrivée de l’Âge de Bronze. Avec un casting vocal très chic : Eddie Reydmane ou encore Maisie Williams en V.O. et Pierre Niney en V.F.. 


Jusqu’à la garde de Xavier Legrand- sortie le 7 février

Révélé par son court Avant que de tout perdre, Césarisé en 2014, Xavier Legrand passe avec bonheur au format long. Un coup d’essai façon coup de maître puisqu’il a été récompensé du Lion d’Argent du meilleur réalisateur à la Mostra de Venise 2017. Un trophée mérité tant cette opposition façon guerre ouverte dans un couple en plein divorce vous tient en haleine de la première à la dernière seconde. Avec un enfant pris en otage entre ses parents : sa mère qui, accusant son père de violences, en demande la garde exclusive et son père qui, jugeant ses droits bafoués, exige la garde alternée. Qui dit la vérité ? Qui ment ? Un film sous tension où brille le duo Denis Ménochet- Léa Drucker, déjà interprètes de son court. 


 

Revenge de Coralie Forgeat- sortie le 7 février

Le cinéma de genre français au féminin se porte bien. Un an après Grave de Julia Ducournau, Coralie Forgeat a, à son tour, fait sensation au festival de Toronto, peu avant de remporter le prix de la mise en scène à celui de Sitges. Son premier long met en scène une impitoyable chasse à l’homme au cœur d’une zone désertique de canyons où une lolita faussement écervelée décide de se venger un par un des trois quadragénaires (dont son amant) qui l’ont laissée pour morte après que l’un d’eux l’a violée. Un thriller féministe sanglant en scope. Un trip esthétique assumé

 

Le 15 :17 pour Paris de Clint Eastwood- sortie le 7 février

Clint Eastwood poursuit son exploration de la figure du héros américain en revenant sur le fameux attentat déjoué à bord d’un Thalys Bruxelles- Paris le 21 août 2015 grâce à l’intervention de trois amis d’enfance venus du pays de l’Oncle Sam. Et le cinéaste a choisi de confier à ces derniers, Anthony Sadler, Alek Skarlatos et Spencer Stone, le soin d’incarner leurs propres rôles à l’écran dans un récit, adapté de leur autobiographie commune, qui reviendra donc sur leurs parcours jusqu’à cette intervention qui a évité un carnage. Une curiosité. 


 

Black Panther de Ryan Coogler- sortie le 14 février

Un peu plus d’un demi siècle après sa création par le tandem Stan Lee- Jack Kirby, Black Panther, le premier super-héros noir de comics américain a enfin le droit à son long métrage. Wesley Snipes fut le premier à tenter de lui donner vie au début des années 90. Puis au fil des années, les noms de F. Gary Gray (Fast and furious 8) et Ava DuVernay (Selma) furent envisagés avant que Ryan Coogler, remarqué par Fruitvale station puis Creed, ne soit placé aux commandes. Quant au super-héros censé tout à la fois sauver la nation africaine du Wakanda et la planète tout entière, c’est Chadwick Boseman (le génial interprète de James Brown dans Get on up) qui s’y colle après une première apparition dans Captain America : Civil war


 

Moi Tonya de Craig Gillespie- sortie le 21 février

L’affaire a défrayé la chronique au coeur des années 90. Juste avant les JO d’hiver de Lillehammer, la championne de patinage artistique Tonya Harding avait été soupçonnée d’avoir planifié avec son mari et un ami de ce dernier l’agression de sa grande rivale Nancy Kerrigan. Craig Gillespie (Une fiancée pas comme les autres où Ryan Gosling tombait amoureux d’une poupée gonflable) raconte cette histoire bien barrée dans un savoureux mockumentary dont les personnages – qu’on croirait évadés d’un film des frères Coen – racontent leur vision des événements. Et, dans le rôle-titre, Margot Robbie s’impose comme une candidate plus que sérieuse à l’Oscar de la meilleure actrice. 


 

Call me by your name de Luca Guadagnino- sortie le 28 février

Depuis sa présentation en janvier dernier au festival de Sundance, le buzz n’a cessé de monter autour de ce nouveau long métrage du réalisateur italien d’Amore. On y suit, au coeur de l’été 83 dans une sublime villa italienne, les emballements amoureux d’un ado de 17 ans pour un séduisant étudiant américain (Armie Hammer) venu en Europe préparer son doctorat auprès de son père. Un coup de foudre que Guadagnino filme avec cette sensualité à fleur de peau qui constitue la marque de fabrique de son cinéma tout en révélant Timothée Chalamet, jeune franco-américain de 22 ans, en passe de décrocher sa première nomination 


 

Les garçons sauvages de Bertrand Mandico- sortie le 28 février

Au fil de ses courts et moyens métrages, on s’est familiarisé avec les atmosphères étranges, organiques, surréalistes, poétiques et expérimentales que se régale à créer Bertrand Mandico. Et il garde le cap en passant au format long à travers ce récit où l’on suit cinq ados de bonne famille condamnés à effectuer une croisière répressive après avoir commis un crime. Cinq ados rebelles qui se mutinent et échouent sur une île déserte où se mêlent harmonieusement plaisir et végétation luxuriante et propice à toutes les métamorphoses. Quand Jules Verne rencontre Guy Maddin, Cocteau et Pierre et Gilles. Une voix singulière dans le cinéma français

 

Lady Bird de Greta Gerwig- sortie le 28 février

On les savait remarquable comédienne et scénariste. Mais l’héroïne de Frances Ha ajoute ici une nouvelle corde à son arc : celle de réalisatrice. Et ce coming of age movie a d’ores et déjà fait sauter les compteurs du fameux site américain Rotten Tomatoes avec 100% d’avis positifs sur 170 critiques. Soit mieux que Toy Story 2, le précédent record. On devrait donc la retrouver aux Oscars tout comme son héroïne, la discrète et espiègle Saoirse Rona qui brille dans ce rôle de lycéenne de Sacramento rêvant de New- York et de s’affranchir d’une mère aussi aimant qu’autoritaire et butée (géniale Laurie Metcalf, partenaire de Madonna et Rosanna Arquette dans Recherche Susanne désespérément). 


 

Un raccourci dans le temps d’Ava DuVernay- sortie le 14 mars

Ce printemps, c’est avec une adaptation d’un classique de la littérature américaine écrit par Madeleine L’Engle en 1962 que Disney tentera d’accrocher le sommet du box-office. Un film d’aventures spatiales dans lequel une ado découvre que son père scientifique qu’elle croyait mort a en fait disparu dans une cinquième dimension où elle va partir à sa recherche. Aperçue dans 12 years a slave, Storm Reid incarnera cette héroïne au milieu d’un casting de stars, d’Oprah Winfrey à Reese Witherspoon en passant par Chris Pine et Zach Galifianakis.

 


Ghostland de Pascal Laugier- sortie le 14 mars

Sa première et unique apparition au cinéma remonte à 1994 et Giorgino de Laurent Boutonnat. Autant dire que le retour de Mylène Farmer sur grand écran va constituer l’un des grands événements de ce premier trimestre 2018. Et ce sous l’égide Pascal Laugier, le réalisateur de Saint-Ange et Martyrs, qui l’avait dirigé voilà 3 ans le temps d’un clip pour sa chanson City of love. Au programme : un film d’horreur qui débute par une nuit cauchemardesque où une mère et ses deux filles doivent faire face à l’intrusion de meurtriers dans la maison dont elles viennent d’hériter.

 

Chien de Samuel Benchetrit- sortie le 14 mars

Acclamé en festivals depuis sa découverte à Locarno l’été dernier, le sixième long métrage de Samuel Benchetrit – adapté de son livre éponyme – met en scène la descente aux enfers d’un homme qui perd tout (femme, travail, logement) avant de trouver refuge chez le patron d’une animalerie chez qui il va se transformer peu à peu en animal de compagnie ! Un portrait décalé de notre monde contemporain où le burlesque caressant se marie harmonieusement au réalisme violent et où brille un trio d’enfer : Vincent Macaigne- Vanessa Paradis- Bouli Lanners.

 

La mort de Staline d’Armando Iannucci- sortie le 21 mars

Armando Iannucci aime la politique. Sept ans après le tourbillonnant In the loop, satire des années Blair, on retrouve le Britannique à la tête de l’adaptation d’une BD signée par les français Fabien Nury et Thierry Robin au début des années 2010. Cette comédie satirique racontera, entre réalité et fiction, les événements ayant suivi la mort de Joseph Staline en mars 1953, où chaque membre de son équipe ministériel tente tout à la fois de prendre le pouvoir et de sauver sa peau. Co-produit par les Français de Quad (Le sens de la fête), La mort de Staline réunira en outre un casting des plus excitants, Steve Buscemi (en Nikita Khrouchtchev !) et le Monty Python Michael Palin en tête. 


La forme de l’eau de Guillermo Del Toro - sortie le 21 février

C’était la sensation du dernier Festival de Venise où il a été récompensé par le Lion d’Or. C’est un des favoris des prochains Oscars. Guillermo Del Toro réenchante le monde avec un conte fantastique envoûtant. Le réalisateur du Labyrinthe de Pan nous plonge dans l’Amérique des années 1950 où une timide employée d’un laboratoire scientifique va être témoin de l’arrivée d’une créature venue de nulle part qui vit dans l’eau. Entre l’extra-terrestre et la jeune femme va se nouer une relation très particulière. 


 

Phantom Thread de Paul Thomas Anderson - sortie le 14 février

On l’espérait la reformation du tandem de There will be blood. Le couple Daniel Day Lewis – Paul Thomas Anderson se reforme pour un film sur la création aussi oppressant que génial. Paul Thomas Anderson (le réalisateur de Magnolia) nous plonge dans le quotidien d’un grand couturier, Reynolds Woodcock. Entre perfectionnisme et génie, l’homme crée dans une ambiance faite d’habitudes, protégée par sa sœur qui a tout sacrifié pour lui. Une femme va venir bouleverser sa routine.

Ne loupez pas le dernier rôle à l’écran de Daniel Day Lewis ; l’acteur a annoncé qu’il prenait sa retraite. Et la découverte d’une comédienne incroyable, Vicky Krieps. 


 

L’apparition de Xavier Giannoli - sortie le 14 février

Xavier Giannoli s’impose comme le cinéaste de la mystification. Après A l’origine et Marguerite, il nous embarque dans les pas d’un journaliste chargé d’enquêter sur une jeune fille qui affirme avoir vu la Vierge. Difficile de trouver sujet plus casse-gueule. Et pourtant le cinéaste livre un film captivant, éloigné des clichés, sur la crédibilité et la croyance. Pour la première fois, Vincent Lindon est devant la caméra de Giannoli. Le comédien se confronte de nouveau, après Rodin, à un rôle de taille. Tout en silences, le comédien est parfait dans un rôle écrit pour lui.

 

La Ch’tite famille de Dany Boon - sortie le 28 février

Dany Boon reprend l’accent ch’ti. C’était attendu ! Pour autant, La Ch’tite famille n’est pas la suite de Bienvenue chez les Ch’tis. Dany Boon se livre plutôt à une critique des parisiens si friands de folklore provincial mais assez intolérants avec ces gens à accent qu’ils considèrent comme des ploucs. L’histoire est simple : Un homme venu du Nord qui a réussi à Paris et a un peu renié sa famille va, suite à un choc,  reprendre l’accent qu’il avait eu tant de mal à perdre… Le défi est de taille pour le réalisateur-comédien qui creuse le sillon de la France des préjugés. Il retrouve Line Renaud et fait équipe avec une Ch’ti qu’on connait bien, Valérie Bonneton. 


Ready Player One de Steven Spielberg- sortie le 28 mars

Et si 2018 était une fois encore une année Spielberg ? Deux mois après son épatant Pentagon papers, on retrouvera le cinéaste dans un de ses univers de prédilection : la science-fiction. En l’occurrence l’adaptation – avec son auteur Ernest Cline – d’une œuvre devenue culte dès sa publication en 2011. Un voyage au cœur de l’Oasis, système mondial de réalité virtuelle dont l’humanité toute entière se sert comme exutoire à un quotidien fait de guerre, de famine et de désastres écologiques en tout genre. Et dont le créateur décide de léguer sa fortune à qui réussira à trouver les 3 clefs qu’il y a cachées. Avec en têtes d’affiche, un duo de jeunes comédiens doués : Tye Sheridan (Mud) et Olivia Cooke (This is not a love story).