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Récompensé à Cannes cette année par le Grand Prix de la section Un certain regard, "White God" est un drôle de grand écart entre le mélo puissance 10 et le conte canin fantastique. Hagen traverse ainsi une série d’épreuves qui le font passer du statut de brave toutou domestique à celui de chien de combat dressé pour tuer, avant de devenir le symbole d’une révolte orwellienne – on pense à "La Ferme des animaux", mais aussi à un Disney qui aurait dégénéré. L’équilibre entre les deux histoires parallèles (celle de la reconquête de Lili par son père et celle des mésaventures du chien) n’est pas toujours atteint par Kornél Mundruczó, davantage intéressé par le challenge que représente l’anthropomorphisme réaliste et gore qu’il imprime au film. De ce point de vue, "White God" est une incontestable réussite.
Toutes les critiques de White God
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Bluffant dans sa mise en scène garantie sans effet numérique, maîtrisé de bout en bout et avec en prime un plan final qui vous hérissera le poil, "White God" est la confirmation que l'on tient en Kornel Mundruczo un grand cinéaste, six ans après le sublime "Delta".
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Frissons, larmes, euphorie : Kornél Mundruczó prouve avec "White God" qu’il sait enfin insuffler du cœur à son cinéma, sans perdre une once de sa rigueur ni de la puissance picturale et thématique qui le caractérisait jusqu’à présent.
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Métaphore sociétale lourde de premier degré autant que conte fantastique naïf, "White Dog" ne laissera pas indifférent.
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Avec une idée qui n’aurait pu faire l’objet que d’un court-métrage, le réalisateur hongrois nous tient en haleine jusqu’au bout et réussit à faire basculer le spectateur du côté des animaux. Un film au poil
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Sa mise en scène efficace sert une intrigue à surprises et finit en apothéose, grâce à l’impressionnant travail fourni auprès des 250 héros à quatre pattes.
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Une fable cruelle qui penche plus du côté du conte philosophique que du tire-larmes. Le dynamisme du film surprend constamment en faisant aboyer de plaisir un spectateur bientôt gagné par la cause de Hagen.
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Un vrai choc cinématographique. Admirablement mis en scène, le résultat déroute par sa singularité, rompant avec le tout-venant. Et ce, malgré ses références assumées.
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Mundruczó prend le parti radical d’une mise en scène crue, violente, à la photographie dominée par une lumière jaunâtre et maladive, et portée par la sublime et tempétueuse "Rhapsodie hongroise n°2" de Liszt. Une métaphore funeste de l’humanité, chargée d’altruisme et de pacifisme.
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L'incompréhension, l'effroi, la colère se lisent sur la gueule incroyablement expressive de Hagen. Au point que les séquences avec les seuls humains, pourtant solidement réalisées, paraissent presque fades...
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Généreux, puissant et terriblement sincère, "White God" ne pêche guère que par excès de générosité.
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Si "White God" semble être un film de Noël destiné aux enfants, il n’en est rien. Il prend un virage à 180 degrés et vire au drame social voir au cauchemar. Le réalisateur joue avec vos nerfs à coup de retournements de situation et vous en redemandez.
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Frissons, larmes, euphorie : Kornél Mundruczó prouve avec WHITE GOD qu’il sait insuffler du cœur à son cinéma sans perdre une once de la puissance picturale et thématique qui le caractérisait jusqu’à présent.
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Une fable moderne très habile – mais parfois assez éprouvante pour le spectateur – jouant avec les genres du cinéma en échappant aux catégories attendues. Une œuvre étrange et captivante qui, loin de céder à la tentation du simplisme, s’offre à des lectures très différentes, quitte à laisser le spectateur troublé.
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La lumière constamment saumâtre, histoire de bien nous plonger dans une ambiance post-apocalyptique qui pourrait bien verser dans l’horreur, c’est un peu déprimant. Il y aussi cette caméra à l’épaule qui tremble tout le temps et qui finit par donner le mal de mer. Excessive enfin, cette musique redondante qui s’immisce dans chaque scène, cherche à faire bondir le spectateur dans son fauteuil. L’idée n’en reste pas moins épatante. Et malgré ses lourdeurs démonstratives, la mise en scène ne manque pas d’habileté.
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Clair, pertinent, et plutôt bien pensé. Reste que l’image du chien apparaît un peu naïve… L’animal aurait-il un sens que nous ne connaissons pas pour les hongrois ? A vérifier, avant d’apprécier le contenu métaphorique du film. Tissé de métaphores pas naïves, du moins en ce qui concerne leur représentation cinématographique, brillante.
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Des grognements et un grondement de révolte qui ne sont pas sans rappeler "La Planète des singes", le côté hollywoodien spectaculaire en moins. Mais la réflexion politique en plus, dans ce film aussi étonnant qu’effrayant, primé à Un certain regard à Cannes.
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Un des films les plus perturbants du moment.
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Western fantastico-gore métaphorique mettant en scène des chiens. Étonnant.
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Ce film bourré de sensibilité mais effrayant par certains aspects a reçu le prix Un certain regard au dernier Festival de Cannes.
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"White God" est un cinéma porté par une vision, des images impressionnantes, construites avec une grande sensibilité visuelle et mises en scène avec ce qu’il faut de grandiloquence. Mais le mélodrame tissé autour de ces visions (...) est démonstratif, fatigant et toujours sentimental.
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Une fable mixant allégorie politique, horreur sociale, mélo toutou pour enfants. Mais la longue liste d'intentions limite paradoxalement la portée de l'ensemble qui, à force de vouloir explorer tous les genres, n'en développe aucun.