-
L'anecdote de départ, inspirée de la vie de son comédien d'époux, José Garcia, est belle et forte. Mais, trop délayée, cette comédie sur le destin ne s'anime vraiment que lorsque Anne Brochet, qui incarne la génitrice abstente de Maxime, prend peu à peu de l'épaisseur et devient prof de danse, complice et mère à part enitère...
Toutes les critiques de Un Château En Espagne
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
-
Un Château en Espagne c’est un rêve fou, celui d’Esteban : devenir comédien, et celui de Maxime : tout faire pour que son ami y parvienne. Film sur l’amitié et le destin, Isabelle Doval nous offre une jolie comédie familiale, sans prétention. Avec une réelle simplicité, la cinéaste aborde ces différents sujets et mêle à merveille émotion et rire. La trouvaille du film : le duo de jeunes acteurs (Martin Jobert et Jean Senejoux). Ces deux ados portent le film sur leurs épaules avec un réel talent : Maxime (Jean) sérieux, ami dévoué mais pas très réaliste et Esteban (Martin) véritable trublion, passionné mais les pieds sur terre, forment un tandem comique donnant une nouvelle définition du clown blanc et de l’Auguste. Deux graines d’acteurs à suivre de très près et un Château en Espagne à visiter pour tous ceux ayant encore leur âme d’enfant.
-
Même si on est reconnaissant à la réalisatrice d'avoir su éviter les clichés et le supposé langage jeune, on ne s'empêchera pas de remarquer que cette histoire de préados se déroule dans un milieu parfaitement idyllique.
-
Globalement, on est plus près de Claude Pinoteau (La Boum) que de Comencini (L'incompris), le duo d'acteurs en herbe manque sans doute un peu de naturel par moments, mais la fin est intéressante et Isabelle Doval trouve les mots exacts pour leur faire jouer le désarroi enfantin.