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Ashton Kutcher – quinze ans de moins que sa femme, Demi Moore – joue donc dans un film appelé Toy Boy, qu’il a également produit. L’ironie se voit comme le nez au milieu de la figure d’un long métrage où il est question d’image (que l’acteur joue avec
la sienne est totalement dans le propos) et de la superficialité régissant la faune hollywoodienne des boîtes branchées, des brunchs au Château Marmont et des injections de Botox, devenues aussi anodines qu’un shot de Grey Goose. Beaucoup plus cul et sombre qu’on aurait pu l’imaginer, le film de Mackenzie (Young Adam) pose un regard assez perçant sur Los Angeles, qui vous interpellera d’autant plus si vous avez eu l’occasion de goûter à l’envers du décor de cette ville fascinante où paillettes et désespoir marchent souvent sur le même trottoir.
Toutes les critiques de Toy boy
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Derrière l'apparente légèreté de cette chronique, une critique du rêve hollywoodien, qui n'apporte que des désillusions à ceux qui luttent au quotidien contre la précarité.
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Une comédie plus acide que romantique sur la solitude et la peur de l'engagement.
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Derrière l'apparente légèreté, une critique du rêve hollywoodien, synonyme de désillusion pour ceux qui luttent contre la précarité.