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« Tout le monde l’adore. Personne ne l’aime », dit la tagline sur l’affiche, pour résumer la situation. Sylwia est une coach sportive jeune, blonde, belle, athlétique, une influenceuse très populaire suivie par 600 000 abonnés. Mais quand vient le soir, et qu’elle éteint son smartphone, elle n’a plus personne à qui parler… Porté par l’énergie de l’actrice Magdalena Kolesnik, le début de Sweat intrigue, mais le film finit par s’égarer dans des scènes trop longues, nébuleuses, donnant une impression d’improvisation, où l’exhibitionnisme de Sylwia est mis en parallèle avec celui d’un harceleur qui se masturbe dans une voiture garée en bas de chez elle. Tout à son discours sur les réseaux sociaux, tour à tour décrits comme oppressants et libérateurs, Magnus von Horn ne parvient pas à trouver la clé émotionnelle qui nous permettrait de compatir à la détresse existentielle de son héroïne.
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« Tout le monde l’adore. Personne ne l’aime », dit la tagline sur l’affiche, pour résumer la situation. Sylwia est une coach sportive jeune, blonde, belle, athlétique, une influenceuse très populaire suivie par 600 000 abonnés. Mais quand vient le soir, et qu’elle éteint son smartphone, elle n’a plus personne à qui parler… Porté par l’énergie de l’actrice Magdalena Kolesnik, le début de Sweat intrigue, mais le film finit par s’égarer dans des scènes trop longues, nébuleuses, donnant une impression d’improvisation, où l’exhibitionnisme de Sylwia est mis en parallèle avec celui d’un harceleur qui se masturbe dans une voiture garée en bas de chez elle. Tout à son discours sur les réseaux sociaux, tour à tour décrits comme oppressants et libérateurs, Magnus von Horn ne parvient pas à trouver la clé émotionnelle qui nous permettrait de compatir à la détresse existentielle de son héroïne.