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Alice, linguiste, un mari, trois enfants, une maison au bord de l’océan, commence à oublier des mots et à ranger son portable dans le frigo. Le diagnostic tombe : Alzheimer précoce. Le film déroule alors sa dégénérescence programmée. Alice a le cheveu gras et le jogging mou, Alice ne sait plus faire ses lacets, elle se fait pipi dessus... Avec le climax lacrymal où l’ex-reine de l’éloquence fait un speech en s’accrochant comme une folle à son Stabilo pour réciter ses mots. Seul le fatal dénouement nous est épargné. Dans le rôle de Meryl Streep, Julianne Moore reste digne et parvient même, dans une scène où sa famille parle d’elle comme si elle n’était pas là, à nous faire comprendre d’un regard qu’elle "revient" par intermittence.
Toutes les critiques de Still Alice
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Bien que "Still Alice" émeuve aux larmes, scénario et mise en scène évitent le pathos (...) Entre résignation, désespoir et courage, la prestation de Julianne Moore est à l’avenant de la mise en scène et de l’écriture.
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Julianne Moore livre une prestation brillante qui se concentre sur l’isolation progressive et la détresse de la patiente.
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Un film, porté par la magnifique interprétation de Julianne Moore, qui souffre cependant d’une trame désinvolte et d’une écriture prévisible.
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Julianne Moore a reçu un Oscar. Elle ne l’a pas volé : l’actrice détaille courageusement la destruction progressive d’un esprit, sous la direction discrète mais efficace de Richard Glatzer et Wash Westmoreland.
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Perdre la tête est une chose terrible à regarder mais l’interprétation splendide de "Still Alice" fait que ça vaut la peine de le visionner.
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L’interprétation de Julianne Moore, qui incarne la quinquagénaire Alice Howland, est l’une des meilleures de sa carrière.
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La comédienne prend le film à bras-le-corps, bouleverse d'un regard perdu, d'un geste ébauché, d'un sourire moqueur.
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Julianne Moore nous guide à travers l’histoire tragique de ce que l’on doit ressentir lorsque l’on disparaît devant ses propres yeux. Elle réalise l’une de ses performances les plus puissantes en jouant avec retenue ce scénario.
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L’amour des Oscars n’a que trop tardé pour Julianne Moore. Elle est extraordinairement douée, a la beauté d’une vraie star et le jeu intuitif d’une vraie actrice.
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Julianne Moore démontre une capacité d’incarner incroyable, y compris dans ses moments d’absence. Face à elle, un casting intact, mais l’on soulignera en particulier le jeu magnifique de Kristen Stewart, dans le rôle de sa fille qui vient l’interpeller et l’accompagner dans son cheminement.
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L’élément le plus expressif du film est le visage de Julianne Moore, passant lentement du combat mêlé à l’inquiétude, à la perte de communication et à l’absence d’expression.
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La réalité de la maladie d’Alzheimer est bien pire que ce que l’on voit dans "Still Alice". Richard Glatzer et Wash Westmoreland ont peut-être fait le calcul de ce que pouvait supporter le public. Et ils avaient raison.
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Julianne Moore est divine dans ce rôle de femme qui perd ses repères et voit ses facultés intellectuelles diminuer.
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Une dégénérescence soudaine et rapide que seule Julianne Moore pouvait interpréter avec la justesse et la pudeur nécessaire, dans ce drame classique mais classieux qui évite habilement de tomber dans le mélo.
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Julianne Moore traduit parfaitement l'évolution de la maladie, passant de belle enseignante et mère de famille en pleine possession de ses moyens à patiente perdue dans sa folie.
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Ce drame moyen montre avec calme et sensibilité la détérioration mentale de l’héroïne. Mais l’ensemble est un peu léger.
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En l’absence de la colère et de la violence tapies dans ce qui est le plus terrible des sujets, "Still Alice" vaut la peine d’être regardé juste pour Julianne Moore.
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Ce tire-larmes évite de montrer les aspects les plus dérangeants de son sujet. (...) Julianne Moore se cramponne. Elle crève l'écran, avec sa douceur éperdue, son sourire désemparé.
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C’est probablement la sincérité de la démarche qui maintient le film à flots alors que l’écriture de "Still Alice" est souvent fragilisée par un volontarisme un peu trop démonstratif.
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"Still Alice" pêche à la fois par son scénario sans imagination et par une réalisation banale. Mais c’est un sérieux prétendant aux Oscars. Pourquoi ? Parce que Julianne Moore tient le rôle principal.
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"Still Alice" s'adresse spécifiquement aux amateurs de mélodrame, qui y trouveront leur compte, notamment grâce à une impeccable Julianne Moore. Les autres risquent d'être parfois gênés par la tournure d'un récit qui cherche parfois une émotion un peu artificielle.
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Dans ce mélodrame qui a l’élégance de tempérer ses effets et ainsi de déléguer à ses seuls acteurs le sacerdoce de l’empêcher de sombrer dans une fadeur pleurnicheuse, Julianne Moore prête ses traits au rôle-titre, mi-boule de larmes et de colère, mi-fantôme de sa propre vie, avec l’air d’exécuter une fois encore une brillante partition qu’elle connaît par cœur
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Sorti du sujet, il ne reste pas grand-chose. Une prestation d’actrice, d’accord, mais pas au-delà de ce que l’on peut escompter dans le genre. Alors qu’Alec Baldwin et Kristen Stewart , dans des rôles plus sobres tirent avec non moins de classe leur aiguille du jeu.
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Anxiogène, "Still Alice" souffre d'une mise en scène scolaire. (...) Julianne Moore éloigne le film de tout misérabilisme crasseux sans pour autant empêcher d'imaginer que ce récit aurait eu plus logiquement sa place à la télé.
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Le film repose sur la performance de son interprète principale, Julianne Moore, récompensée aux derniers Oscars. Elle appréhende la dégradation mentale et physique de son personnage avec une subtilité, une pudeur et un humanisme bouleversants, de quoi oublier une mise en scène académique.
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C'est une performance à oscar — que l'actrice vient d'obtenir enfin — mais en mieux : le jeu de Julianne Moore est souvent stylisé, euphémique, blanc comme on le dit d'une voix. A part ça, le film, essentiellement compassionnel, réserve peu de surprises.
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Ce mélo téléfilmesque ne vaut que pour Julianne Moore qui mérite sa statuette dorée.
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Piteux spectacle qui ne rend pas honneur au génie, authentique, de Julianne Moore et de ceux qui l’accompagnent ici (Kristen Stewart, Alec Baldwin).