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Nous sommes à Glasgow où tout est triste et gris, et l’humeur de Jackie, jeune femme solitaire qui travaille dans un centre de surveillance vidéo, est au diapason. Un jour, pourtant, dans l’écran relié à l’une des caméras pointées sur Red Road, quartier pauvre de la ville, un personnage la fait soudain sursauter. De spectatrice, elle devient actrice, se mettant à filer le jeune homme roux, l’approchant de plus en plus … De cette vie en morceaux, la réalisatrice fait la pièce maîtresse d’un polar de l’âme. Plutôt que «qui a fait quoi?», elle explore «qui est qui?» et s’interroge: «Est-ce qu’une personne se résume à un moment de son existence?» Il y a dans Red Road toute la laideur et la beauté du monde réunies sur un fil ténu.
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Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Premier volet d’une trilogie initiée par Lars Von Trier selon des contraintes semblables à celles du Dogme, ce parcours mutique et désespéré, qui aboutit à un chemin vers le salut, subit l’influence danoise. Et malgré une construction parfois artificielle et un dénouement improbable, la cinéaste s’impose dès ce premier film avec une signature d’une singulière puissance.