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(...) 5 ans après Mauvaise foi, son premier film en tant que réalisateur, Zem a pris de la bouteille. Certes, on sent l'homme indigné par le tort fait à Raddad. Mais le cinéaste a aussi son mot à dire. La plus grande qualité du film réside dans cette volonté permanente d'exister comme objet de cinéma. (...) Les moments les plus forts du film ne sont pas dans les effets de manche qui ont lieu dans les prétoires mais dans les gestes quotidiens ou les regards d'un homme contraint de grandir par la force des choses et auquel Sami Bouajila offre une humanité bouleversante.
Toutes les critiques de Omar m'a tuer
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Les acteurs impressionnent. Sami Bouajila est confondant dans ce qui est sans doute le rôle de sa vie
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Plaidoyer sincère en faveur de l'accusé, ce film dessine avec sensibilité le portrait d'un homme écrasé par la machine judiciaire.
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Sami Bouajila livre une composition presque mutique. Métamorphosé, il trouve ici un de ses rôles les plus forts.
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le réalisateur s’engage avec sang-froid du côté d’une vie saccagée. La performance de Sami Bouajila, sonné mais debout, en impose.
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la nécessaire prudence à laquelle est tenu le film le rend moins percutant qu'une pure fiction, tel ce Prophète, de Jacques Audiard, auquel on pense souvent.
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Roschdy Zem court le risque de trousser un film édifiant où les personnage, déjà assez monilithiues et peu sujets au doute, s'éffacent derrière des idées.
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S'il déclare s'être penché sur l'affaire Raddad sans idées préconçues, au fil des recherches vient la certitude de l'innocence du jardinier. (...) Cette conviction constitue la force et la principale faiblesse de son film. Tout à sa démonstration à décharge, le réalisateur oublie presque le crime commis et ne souligne que les éléments venant appuyer sa thèse
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Un plaidoyer simple et efficace.
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ervi par des acteurs remarquables, Sami Bouajila en tête dont les silences et le regard noir valent tous les mots.
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Aveuglé par la droiture objective du jardinier, joué par un Sami Bouajila un peu trop ostensiblement dans la performance, Roschdy Zem dilue le soufre de son sujet dans le brouillon de l’empathie.
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Avec Rachid Bouchareb en coulisse et Roschdy Zem aux manettes, Omar m'a tuer s'impose comme un film à débats visant les bancs de l'Assemblée nationale. Dommage, par-delà ses intentions et ses trop lourdes références qui l'encombrent, le film tenait un motif passionnant autour du langage et un acteur investi.
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Malgré un casting impeccable, ce drame ne nous épargne aucun des poncifs du genre.
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Sans surprises donc, Omar m'a tuer n'a pour raison d'être que son combat. Difficile d'identifier la moindre vision, tant chaque image n'a d'autre ambition que la « reconstitution » - mythe résolument coriace - des événements.