Toutes les critiques de Omar m'a tuer

Les critiques de Première

  1. Première
    par Philippe Jambet

    (...) 5 ans après Mauvaise foi, son premier film en tant que réalisateur, Zem a pris de la bouteille. Certes, on sent l'homme indigné par le tort fait à Raddad. Mais le cinéaste a aussi son mot à dire. La plus grande qualité du film réside dans cette volonté permanente d'exister comme objet de cinéma. (...) Les moments les plus forts du film ne sont pas dans les effets de manche qui ont lieu dans les prétoires mais dans les gestes quotidiens ou les regards d'un homme contraint de grandir par la force des choses et auquel Sami Bouajila offre une humanité bouleversante.

Les critiques de la Presse

  1. Le Figaro
    par Eric Neuhoff

    Les acteurs impressionnent. Sami Bouajila est confondant dans ce qui est sans doute le rôle de sa vie

  2. Paris Match
    par Alain Spira

    Plaidoyer sincère en faveur de l'accusé, ce film dessine avec sensibilité le portrait d'un homme écrasé par la machine judiciaire.

  3. StudioCiné Live
    par Sophie Benamon

    Sami Bouajila livre une composition presque mutique. Métamorphosé, il trouve ici un de ses rôles les plus forts.

  4. Nouvel Obs
    par Lucie Calet

    le réalisateur s’engage avec sang-froid du côté d’une vie saccagée. La performance de Sami Bouajila, sonné mais debout, en impose.

  5. Le Monde
    par Jacques Mandelbaum

    la nécessaire prudence à laquelle est tenu le film le rend moins percutant qu'une pure fiction, tel ce Prophète, de Jacques Audiard, auquel on pense souvent.

  6. Les Cahiers du cinéma
    par Joachim Lepastier

    Roschdy Zem court le risque de trousser un film édifiant où les personnage, déjà assez monilithiues et peu sujets au doute, s'éffacent derrière des idées.

  7. 20 Minutes
    par Caroline Vié

    S'il déclare s'être penché sur l'affaire Raddad sans idées préconçues, au fil des recherches vient la certitude de l'innocence du jardinier. (...) Cette conviction constitue la force et la principale faiblesse de son film. Tout à sa démonstration à décharge, le réalisateur oublie presque le crime commis et ne souligne que les éléments venant appuyer sa thèse

  8. Le Parisien
    par Marie Sauvion

    Un plaidoyer simple et efficace.

  9. Le Figaro
    par Jean-Luc Wachthausen

    ervi par des acteurs remarquables, Sami Bouajila en tête dont les silences et le regard noir valent tous les mots.

  10. Les Inrocks
    par Jacky Goldberg

    Aveuglé par la droiture objective du jardinier, joué par un Sami Bouajila un peu trop ostensiblement dans la performance, Roschdy Zem dilue le soufre de son sujet dans le brouillon de l’empathie.

  11. Fluctuat
    par Jérôme Dittmar

    Avec Rachid Bouchareb en coulisse et Roschdy Zem aux manettes, Omar m'a tuer s'impose comme un film à débats visant les bancs de l'Assemblée nationale. Dommage, par-delà ses intentions et ses trop lourdes références qui l'encombrent, le film tenait un motif passionnant autour du langage et un acteur investi.

  12. A voir à lire
    par Jean-Patrick Géraud

    Malgré un casting impeccable, ce drame ne nous épargne aucun des poncifs du genre.

  13. Chronic'art
    par Yal Sadat

    Sans surprises donc, Omar m'a tuer n'a pour raison d'être que son combat. Difficile d'identifier la moindre vision, tant chaque image n'a d'autre ambition que la « reconstitution » - mythe résolument coriace - des événements.