-
Pour son premier film en tant que réalisateur, Kim Rossi Stuart (Les Clés de la maison; Romanzo criminale) frappe fort et juste. Rarement le cinéma aura montré avec autant d’acuité la difficulté d’être dans son rôle (de père, de mère, d’enfant) et d’y rester. Les sentiments qui submergent chacun des personnages ne sont ni légitimes ni illégitimes, ils sont, tout simplement. C’est un film inconfortable, qui gratte et qui démange. Qui dérange. Rien n’y est facile, mais tout y est évident. Le titre original (Anche libero va bene) renvoie au football et à la liberté. Ce qui se joue ici est dérisoire et immense.