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Fuyant la violence qui sévit en Inde, le jeune Hassan Kadam et sa famille cherchent un nouvel eldorado pour leur restaurant. Ils croient l’avoir trouvé au cœur d’un petit village du Sud de la France où règne la hautaine madame Mallory, à la tête d’un établissement gastronomique. Spécialiste des mélos dopés aux violons, le réalisateur de "Chocolat" remet le couvert pour une fable culinaire exaltant la tolérance et le multiculturalisme. Comme d’habitude, Lasse Hallström n’y va pas avec le dos de la cuillère en matière de guimauve. Dans sa France « hollywoodisée », les gentils maraîchers portent forcément la moustache et le béret, on écoute du Aznavour en buvant du champagne mais on parle... anglais, la faute à Helen « The Queen » Mirren qui, bien que censée incarner la grande cuisine hexagonale, ne connaît pas plus de trois mots dans la langue de Molière. Soit. Le problème, c’est qu’entre quinze séquences décoratives sur les vertus humaines de la popote fusion, douze feux d’artifice (= bonheur) et une averse (= tristesse), il n’y a rien à se mettre sous la dent. C’est 100 % bio, certes, mais plutôt gluant et riche en glucose.
Toutes les critiques de Les recettes du bonheur
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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C’est réconfortant, un plat qui se digère facilement, une recette parfaite pour le réalisateur Hallstrom.
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Comme un excellent repas que l’on a pu déguster plusieurs fois, «les recettes du bonheur» est prévisible mais très plaisant.
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Adapté d’un best-seller, cet hymne à la tolérance a été mitonné avec amour pour nous titiller les papilles. Savoureux et modérément épicé. Pour tous les palais.
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Une bonne grosse cuillerée d’amour, une pincée de générosité, ajoutez à cela de l’émotion, mélangez le tout avec de l’humour et vous obtiendrez "Les Recettes du Bonheur". Rien n’est grotesque, tout est sincère. (...) Bref… Élégant, pétillant et ravigotant, "Les Recettes Du Bonheur" rime avec soleil. Bourré de vitamines, il est énergisant et nous rend le sourire.
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Savoureux et modérément épicé.
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Malgré quelques clichés, on trouve une pincée de bons sentiments, un zeste de tolérance et une rasade de moments touchants nappée de romance.
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Pas de trophée particulier pour ce film mais il connait parfaitement ses intentions et son public, le réalisateur nous concocte un repas satisfaisant.
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Le message de ce film produit entre autres par Steven Spielberg est d'une simplicité enfantine: la cuisine adoucit les mœurs.
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Un film émouvant sur la gastronomie, un conte familial marqué par des touches de sincérité et de sensibilité.
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Les enjeux de cette "guerre du goût" ne brillent certes pas par leur originalité (la tradition contre la modernité, l'argent contre la passion), mais les séquences culinaires sont filmées avec une gourmandise monstrueusement alléchante.
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Ce film est un repas complet, il utilise tous les ingrédients mis à disposition.
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Derrière les fourneaux, on retrouve un réalisateur suédois habitué du genre - il avait signé «Le Chocolat» avec Juliette Binoche et Johnny Depp. Est-ce pour cela que le plat de résistance donne parfois l'impression d'avoir été réchauffé aux micro-ondes des clichés? Mais la magie opère, surtout quand Hassan prépare une omelette aux épices à Helen Mirren. On a envie d'y goûter, d'y plonger la fourchette et la mie de pain. Le dessert est bien sûr très sucré, trop, peut-être pour les palais délicats. Tout est bien qui finit bien au pays rêvé de la gastronomie revisité par Hollywood.
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la fois drôle et mièvre, et qui, en dépit de quelques longueurs, a le mérite de nous faire passer un agréable moment.
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Les Américains devraient adorer : le petit village français suranné, Piaf, les croissants... Malgré ces clichés, on apprécie la belle réalisation, la pointe d'exotisme (les accents, la musique) et le comique maîtrisé.
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Mais la magie opère, surtout quand Hassan prépare une omelette aux épices à Helen Mirren. On a envie d'y goûter, d'y plonger la fourchette et la mie de pain.
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L’objectif de Linus Sandgren est de caresser la cuisine comme un amant en extase. Nos sens sont en éveil.
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Hallstrom qui a également réalisé « chocolat » est un esthète du cinéma gourmand, il filme les plats avec une finesse étincelante, vous en serez affamé.
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Un des personnages fait allusion à la «madeleine de Proust » mais c’est sûrement un des films sur la gastronomie dont on se souviendra le moins.
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Un film sur la gastronomie et la passion d’un homme pour la cuisine.
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Ca serait indécent de compter combien de fois le film est si peu réaliste, nécessaire et surprenant.
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Proprement réalisé selon un scénario intégralement cousu de fil blanc, ce film sans surprise et sans saveur n'empoisonnera personne, mais ne réjouira pas plus les sens du cinéphile que ceux du gastronome.
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Adaptées du roman Le Voyage de cent pas de Richard C. Morais, Les Recettes du bonheur s'amusent des différences culturelles en développant une intrigue centrée sur la cuisine. On s'amuse de la guéguerre gastronomique à laquelle se livrent Indiens et Français dans cette histoire sympathique qui tourne vite à la comédie sentimentale. Un mets plus sucré que salé, à la fois drôle et mièvre, et qui, en dépit de quelques longueurs, a le mérite de nous faire passer un agréable moment.
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Entre travelling au ralenti sur un plateau d'apéritif, pique-nique bucolique interminable et dialogues d'une rare mièvrerie, ce pudding hollywoodien n'est guère appétissant. Seul intérêt, Helen Mirren qui parodie à merveille la vieille France imbue de ses traditions, et volontiers arrogante.
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Le roman de Richard C. Morais assaisonnait cette gentille guerre des fourneaux de messages de tolérance, jolis comme les cerises sur le gâteau. Etait-il possible de donner un goût de vérité à un tel scénario ? Raisonnablement, Lasse Hallström a décidé que non. Il traite cette histoire comme un conte de fées, transformant le décor naturel du village de Saint-Antonin-Noble-Val en studio hollywoodien à ciel ouvert. Sa mise en scène réussit à envelopper le tout de façon veloutée. Et les comédiens jouent habilement sur le même registre, Helen Mirren la première.
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Au menu de cet interminable navet, une plâtrée de clichés sur son lit de bons sentiments.