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Avec Sam Raimi à la barre de cette préquelle du classique de Victor Fleming, on pouvait espérer au moins quelques éclairs de démence. Las, le film est formaté pour la famille avec un script assez plat (le magicien escroc est pris pour un sauveur et obligé d’agir en conséquence), et les bonnes idées visuelles sont rares et anecdotiques. Le cahier des charges est bien rempli, avec débauche d’effets à gros budget, mais on n’est jamais franchement transporté. Paradoxalement, le prologue « réel » en noir et blanc et format carré, est plus merveilleux que le reste en scope et couleurs saturées. Le plus gros problème est peut-être James Franco qui, comme son personnage, a l’air de ne jamais savoir sur quel pied danser.
Toutes les critiques de Le monde fantastique d'Oz
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Un classique instantané. Et l’occasion pour Sam Raimi de signer l’un des plus beaux hommages au pouvoir d’attraction immuable du 7ème art.
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Sam Raimi rend ses hommages inspirés à un film mythique de la fantaisie hollywoodienne, il a su conserver intacte la vocation du film originel, sa propension à projeter sur grand écran l'inconscient de ses spectateurs, à célébrer la pure fantaisie comme une aventure palpitante, à produire du merveilleux, de la peur, de l'excitation, en un mot de la croyance.
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On n’attendait sans doute pas Sam Raimi, fan de Tex Avery et maître de l’horreur, aux commandes d’une grosse production Disney. Pourtant, tout en proposant pour la première fois un film pour enfants, il réussit à imposer sa marque et son irrévérence.
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Le décors surréaliste aurait puis être conçu par Tim Burton : on reconnaît l'opulence de "Charlie et la chocolaterie", le côté dark de "Alice aux pays des merveilles". Certaines grimaces de James Franco font même de lui un parfait successeur potentiel de Johnny Depp. L'ensemble plaisant n'en reste pas moins dépaysant.
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Visuellement bluffant, ce conte au casting chic est l'évènement Disney familiale par excellence.
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Sam Raimi reprend en 3 D pour Disney l’univers créé par L. Frank Baum. On craque pour la beauté graphique, les effets spéciaux, l’humour donnant un ton nouveau de la lutte du bien contre le mal. Le réalisateur ose un cinéma à grand spectacle et familial qui nous ravit.
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Soixante-treize ans après Le Magicien d’Oz , Sam Raimi donne un sacré lifting à la Cité dÉmeraude pour imaginer un prologue à ce grand classique. Sa formule magique opère grâce à une 3D époustouflante et un casting ensorcelant.
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Ne vous attendez pas à une adaptation stricte du roman de L.Frank Baum, Le Magicien d'Oz, ici on revient aux origines du magicien et à son arrivé dans ce nouveau monde. Et dans ce lieu, il y aussi des animaux et de la porcelaine qui parlent. Graphiquement et bien évidemment sur le plan relationnel, ces compagnons sont réussis. Quand vous rentrerez dans ce monde, aurez-vous vraiment envie d'en sortir ? Réponse le 20 mars, au monde fantastique du cinéma !
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Ce monde vous rappelle quelque chose ? Normal, il s’agit de celui du Magicien d’Oz, servant ici de décor à une histoire imaginant donc l’arrivée du magicien d’Oz à Oz… Un conte de fées et d’effets qui, malgré quelques longueurs et un James Franco minaudant, nous enchante par sa richesse visuelle et son sens du merveilleux.
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Les adeptes du film de Judy Garland seront conquis par cette nouvelle version.
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L'intrigue n'est pas palpitante mais Sam Raimi a suffisamment d'imagination pour le transformer en féerie. Grâce à un savant dosage d'effets spéciaux et de prises de vue réelles, il conçoit un univers virtuel de toute beauté. Le tout servi par un bon casting (...) Bref un film très Disney et tout public.
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Des petits frissons et une réalisation visuellement somptueuse.
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Une adaptation intelligente, réalisée avec beaucoup d’imagination du film qui date de 1939.
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A la façon dun Georges Méliès, le cinéaste multiplie les tours de passe-passe visuels pour nous en mettre plein les yeux. Le charme cabotin de James Franco finit denchanter ce conte de fées familial en 3D, à la fois drôle et aventureux, riche en personnages hauts en couleur. Mais qui manque un peu démotion.
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Bourré d'effets spéciaux spéciaux et de rebondissements, ce film d'aventures façon Alice au pays des merveilles ravira les enfants. Et les amateurs de poupées en porcelaine.
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Dans « Le Monde fantastique d’Oz », prequel du mythique « Magicien d’Oz », Franco, en véritable touche-à-tout, incarne avec brio un rôle qui lui colle bien à la peau : celui d’un magicien qui ose tout !
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« Le monde fantastique d’OZ » éblouira un public familial autant que les puristes. On peut toujours aller chercher encore plus de magie mais celui-ci fera très bien l’affaire
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Le résultat inspire la sympathie parce qu'il cherche à renouer avec l'innocence et la féérie des premiers films Hollywoodiens tout en exploitant une technicité moderne. Un peu à la manière de Tim Burton avec "Alice aux pays des merveilles" mais en plus réussi. Le seul souci, c'est que Sam Raimi risque de désarçonner ses fans qui aiment à retrouver ses obsessions, son sens de l'humour, son refus des conventions et ses clins d'oeil bienveillants. Sur ce coup, il œuvre d'avantage comme un illustrateur que comme un auteur.
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Un voyage sur la découverte de soi, composé de tous les clichés autour du sujet de la confiance en soi, croire en ses rêves. Très mièvre.
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Cette nouvelle version du « Magicien d’Oz » cherche à rendre nostalgique l’ancienne génération qui a grandi avec l’original et à conquérir à la fois un nouveau public. Malheureusement ce pari n’est pas vraiment réussi.
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La magnificence visuelle, les sublimes décors et la 3D magistrale de Sam Raimi ne font pas oublier un scénario sans véritables enjeux dramatiques.
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Un méli mélo partiellement efficace avec des éléments qui sont contradictoires plutôt qu’envoûtants. Cet exercice plutôt solide mais pas vraiment spectaculaire ne prend son envol à aucun moment.
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Un show-man joueur mais pensif, qui veut se/nous rassurer : il n’a pas vendu entièrement son âme. Portrait de l’artiste en héros fait d’ombre, de lumière et de fumée, transfiguré par l’écran.
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La poupée chinoise, créature digitale, est indéniablement le personnage le plus émouvant du film.
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En dépit d’une certaine discrétion sur l’utilisation des références au film original, le film de Sam Raimi parvient rarement à s’affranchir de son écrasant modèle et, logiquement, souffre d’une comparaison déloyale. Une belle idée, en fin de parcours, finit toutefois par faire mouche lorsque le magicien (James Franco, toujours bien) se débarrasse des forces du mal en améliorant une lanterne magique, projetant sa propre image sur un immense rideau de fumée. Cette invention du cinéma au pays du merveilleux, bricolage aussi génial que dérisoire, est la séquence la plus réussie du film.
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Un chatoyant "prequel" en 3D du célèbre "Magicien d'Oz" de 1939 avec Judy Garland. Ou comment ledit sorcier (James Franco, charmeur) est arrivé au pays des coquelicots magiques et des villages en porcelaine... Spectaculaire et sympa.
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Sans rebondissements narratifs et moments véritablement épiques, l’intrigue est cruellement plate, se faisant voler la vedette par la mise en place de décors numériques monumentaux. Les temps forts qui exaltent les enthousiasmes sont absents et c’est bien la mièvrerie qui s’impose, notamment lors d’un final "familial" dégoulinant et donc assez nauséeux, qui est une insulte à la créativité du studio Disney, celle des années 90, de La petite sirène à Aladdin, en passant par Tarzan ou Mulan....
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En soumettant lui-même son oeuvre fondatrice au processus du remake, et en devenant l'exécutant d'une corporation aux antipodes de son cinéma, le réalisateur pourrait hélas avoir déjà perdu la capacité de faire ses propres choix.
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Le film de Raimi est censé évoquer la magie mais visiblement la magie n’y est pas.
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Comme tout sucre d’orge, le film de Raimi, hommage gentillet au cinéma et éloge de l’illusion sous des couches de croûte numérique en 3D aux couleurs criardes, titille les papilles avant de devenir écoeurant.
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L’industrie du cinéma a parfois des croyances erronées en pensant distraire les spectateurs à travers un film doté d’une narration défectueuse agrémentée d’artifices pour camoufler sa médiocrité.