Toutes les critiques de La Femme du fossoyeur

Les critiques de Première

  1. Première
    par Thierry Chèze

    Né à Mogadiscio, Khadar Ahmed a quitté la Somalie ado pour se réfugier en Finlande avec ses parents. Mais c’est à son pays natal, ses us, ses coutumes et ses souffrances qu’il consacre son premier long. Une histoire d’amour et de maladie. Celle d’un couple, Guled et Nasra et de leur fils embarqué dans une course contre la montre pour trouver l’argent nécessaire à l’opération indispensable à Nasra, atteinte d’une grave maladie rénale. Ahmed fait vivre ce suspense dans la tête de ce fossoyeur, certes cerné par la mort mais croyant toujours à la lumière au bout du chemin, même dans un périple de la dernière chance qu’on sent perdu d’avance vers le village de sa famille avec qui il a coupé les ponts depuis son mariage. Et grâce à une mise en scène sans fioriture, il trouve le ton juste pour ne jamais verser dans le mélo sirupeux sans pour autant couper le robinet à émotions.