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Il y a neuf ans, dans Historias mínimas, Carlos Sorín racontait l’errance de trois losers magnifiques. L’intime touchait alors magiquement à l’universel. Le voilà qui récidive avec ce portrait d’un quinquagénaire revenu de l’alcool, en quête d’un hobby et d’une rédemption dans le village de sa fille, qu’il n’a pas revue depuis des lustres. Hélas, le vent de folie douce-amère qui soufflait sur Historias... est retombé. Ne reste que l’interprétation, un peu maniérée mais juste, d’Alejandro Awada, qui parvient à susciter l’empathie.
Toutes les critiques de Jours de pêche en Patagonie
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Un homme s'en va dans une petite ville de Patagonie pêcher le requin et, surtout, retrouver sa fille... Par l'auteur d'« Historias minimas » et de « Bombon el perro », le portrait délicat et subtil d'un homme qui tente un nouveau départ...
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Quel joli et drôle de film…
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Marco tente de donner un second souffle à sa vie. Il veut pour cela renouer avec sa fille qu’il n’a pas vue depuis des années, et s’initier à la pêche au requin. Carlos Sorín compose une œuvre délicate, subtile et chaleureuse, drame miniature aux accents universels.
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Carlos Sorin, l’auteur argentin de « Bombon el perro » signe le touchant portrait d’un homme en pleine reconquête de sa vie. Un très joli film.
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On est très ému (...) Un film dans lequel l'émotion l'emporte sur le pêche miraculeuse.
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Le cinéaste argentin Carlos Sorín signe une délicate fable sociale.
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Pratiquant un cinéma sobre et délicat, Sorin manie à merveille l'art de montrer la naissance des émotions. Ca n'a l'air de rien, mais c'est très fort.
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Adepte de la simplicité et des bons sentiments, Carlos Sorín partage depuis quelques années ses anecdotes argentines en proposant des films en forme de fables : de petites histoires originales ou banales, faites pour nous rappeler que le bonheur se trouve dans les choses les plus simples. Avec Jours de pêche en Patagonie et son protagoniste, ancien alcoolique de Buenos Aires en vacances en Patagonie pour s’essayer à la pêche au requin, le réalisateur ne fait que rejouer une partition déjà connue, jolie mais trop simpliste pour être vraiment agréable.
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Un voyageur de commerce prend quelque jours de congés, loin de Buenos Aires, pour s'essayer à la pèche au requin et renouer avec sa fille. Une toute petite histoire comme les aime Carlos Sorin.
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C'est le portrait d'une solitude. Carlos Sorín travaille le vide, l'absence, le silence. Derrière l'apparence d'un personnage calme et courtois, qui porte beau, le film suggère peu à peu un paysage de chaos intime, de désarroi, mais aussi de courage, d'espoir de renaissance. Presque rien n'est dit, tout passe par les situations ordinaires, avec une simplicité mélancolique.
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On retrouve avec un immense plaisir la patte réaliste et impressionniste de Sorín. Avec, pour réserve, le côté un rien stagnant de son cinéma.