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Issu de l’imagination du dessinateur Tomi Ungerer, Jean de la Lune exalte les rêves d’enfant et l’amitié vraie. Revu et augmenté de quelques personnages, dont le Président du Monde, le scénario n’échappe pas à quelques schématismes. Mais la voix du héros, à laquelle Katharina Thalbach (Le Tambour) confère rugosité et débit saccadé, ajoute une poésie singulière. La simplicité du trait (Jean de la Lune est blanc et stylisé) et les couleurs éblouissantes des décors (mares envahies de nénuphars et forêts luxuriantes) sont quant à elles magnifiées.
Toutes les critiques de Jean de la Lune
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Adapté d’un livre pour enfants de Tomi Ungerer , «Jean de la Lune» est un film d’animation bourré de poésie et d’invention sur un petit héros astral qui descend sur la Terre pour la délivrer d’un dictateur.
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On pense souvent à E.T., de Steven Spielberg, en sentant l’émotion monter et on se laisse vite emporter dans ce conte dont l’humanisme fait un bien fou au palpitant. Les dessins faussement simplistes et la bande-son toute en douceur achèvent de remporter l’adhésion devant cet enchantement. C’est beau et pur comme une pierre de lune.
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A partir du court livre pour enfants de Tomi Ungerer, le scénario déploie avec brio une histoire initiatique et politique jamais bêtifiante. Où l’animation offre à cette parabole à la fois sombre et cocasse un contrepoint poétique, féerique et mélancolique, grâce à un magnifique travail pictural juxtaposant couleurs vives et ombres menaçantes. Enchanteur.
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C'est un bonheur de Noël que ce suivre ces aventures somptueuses et animées.
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Jean de la Lune est un court récit dont on sait gré à son adaptateur de ne pas l'avoir artificiellement rembourré pour son passage à un long-métrage d'animation. Le film reste fidèle à la sombre et lapidaire expressivité d'Ungerer, à son art du dépouillement et du contraste, à sa manière de court-circuiter le récit par la prégnance et l'étrangeté de son univers plastique.
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Le film d'animation Jean de la Lune est à l'image d'Ungerer, tendre et cruel. Tomi Ungerer y a totalement revisité son conte poétique, y ajoutant de-ci de-là quelques coups de cymbales créatives dont il a le secret.
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Deuxième adaptation d’un best-seller de Tomi Ungerer, après les Trois Brigands, le long métrage de Stephan Schesch restitue l’univers graphique du dessinateur alsacien : 2D, coloré, luxuriant et naïf comme un douanier Rousseau, agrémenté de jolies trouvailles visuelles et sonores.
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Après Les Trois Brigands, Stephan Schesch prouve, avec Jean de la Lune, qu’il est possible de transposer à l’écran les livres pour enfants de Tomi Ungerer en préservant leur bel esprit.
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Dans le livre comme dans le film, la couleur évoque le monde de l’innocence, de la confiance, de la vitalité. Là où elle n’est pas présente, tout est captivité et tristesse. Bien que le conte d’Ungerer perde un peu de la condensation qui fait sa force, ‘Jean de la Lune’ est un joli film qui séduira petits et grands.
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L'animation sied à merveille à la poésie grave et à l'humanisme de Tomi Ungerer. Une réussite.
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"Jean de la Lune" est un film d'animation à la fois fidèle et inventif. Il développe l'histoire poétique d'un apprentissage et exalte la force de l'amitié vraie.
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Adapté du conte éponyme de Tomi Ungerer datant de 1966, ce long métrage d’animation en 2D s’adresse en priorité aux plus jeunes, avec son intrigue prévisible et son rythme lent. Mais il n’est pas dépourvu de charme, en partie grâce à des parenthèses oniriques soulignées par une musique jazzy.
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À la façon d’une fable voltairienne, la visite est prétexte à brosser un tableau critique de l’humanité, particulièrement du désir de puissance et de pouvoir, de la peur de l’étranger.
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Adapté du conte pour enfants de Tomi Ungerer, Jean de la Lune est un film d’animation aux traits élégants. Si les petits risquent de se laisser hypnotiser, la mollesse de l’intrigue devrait faire roupiller d’ennui leurs parents.