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Premier plan : Verônica s’envoie en l’air avec quelques amis sur
la plage. Elle rit, gémit, jouit… Malheureusement, la promesse de ce film empli de liberté s’épuise vite, car si cette jeune psychologue fait autant l’amour, c’est parce qu’elle est triste. Plus elle avance dans son autoanalyse, plus elle se sent seule. Et le spectateur, lui, s’ennuie. Malgré une mise en scène moderne et explicite, le réalisateur rate son portrait de femme. Qu’importe l’implication d’Hermila Guedes, le résultat est monotone et répétitif.
Toutes les critiques de Il était une Fois Verônica
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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La beauté du film tient dans sa façon de faire évoluer son récit scène après scène sans cependant se tenir à des trajectoires toutes tracées, écrites et rodées, sans faire montre d’un objectif final à atteindre (le tic de beaucoup de scénaristes trop sûrs de leur talent, au point de réduire tout à leurs recettes narratives). Le récit respecte, épouse et offre à partager, sans jamais se placer au-dessus d’eux, les choix et les valses-hésitations de son personnage, sa façon de progresser ici et de s’accrocher là à son insouciance déclinante.
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Une comédienne exceptionnelle et une écriture délicate qui font merveille, mais sur lesquels le réalisateur se repose trop souvent.
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Un peu long et répétitif, notamment dans les scènes érotiques. Mais le personnage est attachant, et la relation entre père et fille très jolie.
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Une comédie romantique sans prétention, mais pleine de charme.
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Marcelo Gomes esquisse une peinture impressionniste, presque atmosphérique, de son héroïne. La démarche, ambitieuse, achoppe sur la faiblesse du récit.
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Marcelo Gomes signe une chronique plutôt juste de la dépression post-diplôme, où la chaleur des lieux, les plages de Recife, au Brésil, contraste avec la noirceur des pensées.
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Ce film (...) manque singulièrement de vigueur et finit par laisser le spectateur aussi amolli et flottant que sa protagoniste, qui fait la planche entre deux eaux !
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L'absurde frivolité de Veronica (confrontée au passage à l'âge adulte), la pauvreté de ses dilemmes et de son discours ont quelque chose d'effrayant...
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Scénario pauvret, mise en scène à l’unisson, on ne s’attache ni à la problématique du pays ni à sa représentante.
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Si c’est bien filmé en donnant parfois l’impression d’être improvisé, c’est inexpressif au possible. Palme de la platitude.
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Un film dont les idées intéressantes ne sont jamais vraiment traitées. Et lorsqu'une ébauche de conclusion semble émerger, c'est pour tourner rapidement au roman à l'eau de rose, facile et sans grand intérêt.