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Entre d’autres mains, l’irruption de cette jeune femme dans le quotidien d’un village brésilien confit dans ses habitudes, ses rituels et sa monotonie aurait pu devenir l’une de ces « leçons de vie » qui nous hérissent le poil. Devant la caméra exigeante et inspirée de Júlia Murat, elle dégage au contraire un frisson authentique miraculeux de mélancolie humaniste, entre splendeurs à combustion mesurée, ellipses supérieurement élégantes et réflexion sur ce qui constitue le meilleur comme le pire de nos existences communes.
Toutes les critiques de Historias - Les histoires qui n'existent que lorsque l'on s'en souvient
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Un film à la fois très théorique et plein de poésie. (...) Cette balade fantomatique presque régressive fait figure de bain de jouvence. Elle lave nos regards bombardés par les écrans électroniques.
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En allant filmer dans cette région oubliée du Brésil, touchée par la crise, Júlia Murat réussit à entremêler très finement documentaire et fiction.
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Julia Murat signe un film tout en douceur âpre et mélancolie taraudante sur le temps qui s’écoule et les petits cérémoniaux qui le séquencent. Un inventaire naturaliste et faussement naïf à la Prévert, sublimé par une mise en scène tout en clair-obscur poétique.
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Évacuant avec une douceur opiniâtre les risques d’ennui induits par ses choix formels, Julia Murat propose une réflexion sur la vie et la mort au lyrisme d’une séduisante discrétion.
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C'est charmant, délicat, pudique, soigné, mais finalement trop poli (dans tous les sens du terme) et un peu court pour réellement créer une véritable densité fictionnelle.
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Le résultat est plastiquement très beau, mais l'approche fictionnelle vraiment trop rudimentaire pour ne pas paraître inutile.
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Ce film sur un village suspendu dans le temps, dont la dizaine d'habitants âgés ne meurt jamais, aurait pu être fantastique dans tous les sens du terme. Au lieu de ça, il s'enlise dans une succession de longues scènes répétitives illustrant la routine quotidienne et bien monotone (...)