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Alors qu’il est à quelques jours de rentrer chez lui et de retrouver enfin femme et enfant, Mikkel, cuisinier à bord d’un navire danois, est pris en otage avec le reste de l’équipage par des pirates somaliens. La négociation entre le propriétaire du cargo et les bandits, qui réclament 15 millions de dollars, va s’enliser. Une véritable guerre des nerfs très réaliste, qui sent la rouille et la sueur, que Tobias Lindholm, scénariste des deux derniers Vinterberg dont La Chasse, filme sans trop nous mettre le pistolet sur la tempe.
Toutes les critiques de Hijacking
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Ce huis clos pieds dans l'eau, orchestré avec un indubitable sens du suspense, permet d'allumer un triste projecteur sur un phénomène récurrent. Et d'en proposer une lecture édifiante.
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Tobias Lindholm, pour sa deuxième réalisation après "R", réussit un film sans graisse et tendu à l'extrême.
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La dialectique du business au service du cinéma d’action. Brillant.
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une prise d'otages excellemment menée.
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Ici, pas de Rambo. Aucun héros ne surgit de derrière la Petite Sirène pour sauver le bateau. Pas non plus de morale ou de discours, mais une merveille d'intelligence. (...) Tobias Lindholm met en scène les négociations interminables entre des gueux et le pédégé de la compagnie maritime. (...) Le temps leur fait cortège, étouffant interminable.
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Lindholm filme et met en scène avec un réalisme rarement vu les pourparlers et la peur, les relations entre les victimes et leurs bourreaux.
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La mise en scène manie parfaitement le suspense et n'a rien à envier à un quelconque modèle hollywoodien.
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Là où Captive de Brillante Mendoza avait échoué à rendre compte d’une prise d’otage et ses conséquences, Hijacking du danois Tobias Lindholm y réussit pleinement via une mise en scène au scalpel et une maîtrise de son sujet à la rigueur toute nordique.
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Par son rythme ultra-maîtrisé de bout en bout, sa description fascinante de la négociation et son interprétation impeccable, Hijacking de révèle être un thriller impressionnant. Un très bon film de plus en provenance du Royaume de Marguerite II.
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Porté pour un casting solide jusque dans ses seconds rôles, Hijacking mettra les nerfs des spectateurs à rude épreuve tout en proposant à cette intrigue à l’ossature simpliste une approche fine et intelligente. Tobias Lindholm est donc un réalisateur danois à suivre.
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Les négociations entre un patron de compagnie martime et les pirates somaliens qui pris d'assaut un de ses navires. Apre et réaliste, hijacking révèle, sans manichéisme, la manière dont une pensée dénuée d'affect imprègne notre société globalisée.
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D’un côté, les hommes sur le bateau, soumis à un stress majeur ; de l’autre, un patron contraint de marchander lors d’une terrible guerre des nerfs. C’est toute la curiosité de ce suspense aussi original qu’ultra-réaliste.
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Depuis les morceaux de bravoure de Jean-Pierre Melville, l’application méthodique à décrire les méthodes en rapport avec le crime est devenue un lieu commun du cinéma de genre. Casses, braquages, assassinats par des professionnels, espionnage... La procédure criminelle détaillée par une caméra attentive impressionne toujours, lors même qu’elle pourrait n’être brandie que comme cache-misère. Ici, c’est le Danois Tobias Lindholm qui s’y colle ; on le connaît pour avoir participé à l’écriture de la série de politique-fiction Borgen et de deux films de Thomas Vinterberg, Submarino et La Chasse. Il s’applique à sa tâche de peinture détaillée avec le soin et la volonté de réalisme adéquats. Or ces qualités seules ne font pas vraiment un film ; et il est heureux que Hijacking ait un peu plus que cela à proposer...
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Le drame demeure poignant et la réussite certaine.
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Un thriller du réel étouffant.
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Tobias Lindholm signe un efficace thriller sur la prise d'otage d'un cargo par des pirates somaliens.
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Navigant entre les conflits d'intérêt et le drame humain, le scénario nourrit une mise en scène sobre et tendue, qui ne verse jamais dans les traquenards d'un mélo trop attendu. Au contraire la rigueur de l'écriture (...) maintient en permanence la tension d'un drame qui jusqu'au bout joue sur le réalisme (...).
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Deux huis-clos parallèles et réussis entre Danemark et Somalie.
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D’une tension extrême, le film montre le poids des enjeux financiers sur les tractations, les conditions terribles de cohabitation à bord et les conséquences psychologiques d’un tel traumatisme sur les protagonistes. Implacable.
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Impeccablement interprété, sobrement mis en scène, ce thriller oppressant tient plutôt bien la route : il tente une caractérisation complexe, aux antipodes du manichéisme, et dispense une réflexion passionnante sur la communication. C'est tellement carré que rien ne déborde.
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Force et faiblesse du film, Hijacking donne une épaisseur palpable à l’attente, mais le spectateur risque d’être menacé par l’ennui, écueil du parti pris formel cher au cinéaste.
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Le film aurait gagné à être plus physique – à l’image de cette scène où la menace sourde et perturbante des pirates s’incarne dans la présence du torse nu et disgracieux de leur interprète ; il privilégie la dimension documentaire. Sous l’ordre de qui agissent les malfrats ? Quels critères président à la stratégie de négociation de l’entreprise ? Difficile à dire. Et « Hijacking » d’illustrer en filigrane les effets pervers d’un capitalisme sans visage, institutionnalisé au nord et sauvage au sud.
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"Hijacking" est le millième produit d’un académisme que Tobias Lindholm a comme importé de la série "Borgen" dont il est le scénariste : sécheresse narrative, coulée dans un réalisme visuel labellisé "fiction très bien documentée".
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Des pirates somaliens arraisonnent un bateau danois... Chronique - hyperréaliste - autour des négociations qui, durant des semaines, opposent les ravisseurs au pdg de la compagnie maritime. Suspense efficace, par moments lassant...