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Demolition est une sorte de cauchemar spiritualo-lourdingue assez typique du cinéma indépendant américain. Un film sur des gens à la dérive, paumés ou malaimés, qui aspirent à ressentir quelque chose de la vie. Jake-Davis (son personnage) ne ressent rien, alors Jake démolit: un frigo, une machine expresso, les luminaires chez ses beaux-parents, sa propre maison. Dans l’espoir vain d’en entrevoir le mécanisme intérieur... Voilà pour la mé- taphore quinze tonnes. Dans son registre somnambule habituel, Jake Gylenhaal signe une autre performance dingo. "Auteur" de trois films consécutifs qui lui doivent beaucoup (Night Call, La rage au ventre et celui-ci), il est passé dans le camp de ces stars (à la Brad Pitt) qui forcent le passage et s’approprient tout ce qu’elles touchent. À ce stade, on pourrait le regarder dans n’importe quoi. La preuve.
Toutes les critiques de Demolition
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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(...) le film prouve parfois sa justesse avec talent et ne manque pas de qualités. Mais il semble néanmoins souvent trop préparé et pensé pour séduire, presque calculé. Difficile, dans ces conditions, d’être viscéralement et sincèrement ému.
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(...) le film prouve parfois sa justesse avec talent et ne manque pas de qualités. Mais il semble néanmoins souvent trop préparé et pensé pour séduire, presque calculé. Difficile, dans ces conditions, d’être viscéralement et sincèrement ému.
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Dans sa première partie, son film baigne avec bonheur dans le même flou artistique que la vie de son personnage central (...) Puis le film se délite jusqu'à cette conclusion d'une banalité confondante.