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Six ans après le piteux Bad luck!, Delirious renoue avec l'esprit "nouvelle vague" des premiers DiCillo: scénario un peu lâche, distanciation ironique, personnages à demi-incarnés. Motif récurrent chez DiCillo, la perte d'identité est au coeur de Delirious, qui se double d'une diaribe prévisible contre les attraits de la célébrité. Plus chroniqueur qu'éditorialiste, DiCillo passe à côté du "grand sujet" mais pas de ses personnages.
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Top délire le nouveau film Tom DiCillo ? Pas vraiment. Ce qui est extravagant voire insensé c’est de nous resservir pour la énième fois une histoire d’amour entre un gueux et une princesse. Le héros principal, impassible, est loin d’être exubérant. Quelques gags font sourire, notamment celui où Les Galantine (Steve Buscemi) est pris d’une pulsion de paparazzi accro aux scoops lors d’une soirée d’anniversaire. Avec ses mimiques et ses crises de nerfs démesurées, c’est lui et, lui seul, qui brille dans cette comédie. Distrayant mais pas de quoi se faire un claquage des zygomatiques néanmoins !
Toutes les critiques de Delirious
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Du coup de foudre au happy end, le parcours des amoureux offre une vue divertissante de la vie quotidienne des paparazzis et des stars qu'ils pourchassent dans la jungle new-yorkaise. Avec cette comédie réussie, Tom DiCillo retrouve la grâce de "Ca tourne à Manhattan".
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Un vieux brisquard du monde des paparazzi, Lester Galantine, traque les people et attend de prendre la photo qui le rendra enfin célèbre. Tom DiCillo épingle l'univers délirant du star-system, ses paparazzi minables et teigneux (formidable Steve Buscemi). Drôle et pathétique.
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Une jolie histoire d’amitié entre un loser et un artiste, faite d’un peu de désespoir et de tristesse, mais aussi de tendresse dans cet univers de l’entertainment qui d’habitude ne fait pas de cadeaux. Dans un style léger qui n’a pas l’air d’y toucher, mais pourtant qui griffe, le cinéaste dénonce les mille et un travers d’un système. Tom Dicillo, pour notre plus grand plaisir, continue de tourner à Manhattan, et le fait plutôt bien.
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Sous la forme d'un conte de fées moderne, Tom DiCillo glisse une radiographie désabusée mais légère de notre société du spectacle et des rapports humains. La famille aussi dérouille. Drôle, pertinent et parfaitement interprété. Vive Buscemi !
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Buscemi en fait des tonnes, arrache quelques éclats de rire, mais tire curieusement son personnage vers une forme de pathos qui contamine le récit. Où que l’on se place au sein du jeu traqueur/traqué, anonyme contre people, il n’y a que de la solitude, du désespoir. (...) Du coup, l’histoire d’amour un peu naïve qui unit Michael Pitt à la jolie Alison Lohman (remarquée dans Les Associés), très crédible en fausse Britney Spears, finit par émouvoir, sous ses airs d’improbable roman-photo. C’est qu’il reste à ces pantins, manipulés par des agents ou motivés par l’argent facile, ce qui tient lieu aujourd’hui de talent : la jeunesse et la beauté. On se contentera donc comme idéal d’une love story sincère entre acteurs sexy…
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Ce film débute comme une comédie dramatique sociale à la John Schlesinger pour virer, à mi-parcours, à la bluette sentimentale pour groupie boutonneuse. Un peu comme si Mick Jagger entonnait "Brown Sugar" et terminait dans la mélasse signée Julio Iglésias. Dommage car il y a des bons moments, d'autant que Steve Buscemi et Michael Pitt forment un tandem attachant.