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Un homme atteint d’un cancer retrace son combat dans une fiction incohérente (séquences jouées, discours face caméra, images d’archives sans rapport avec le sujet) et témoigne
par petites touches de la crise existentielle dans laquelle l’a plongé la maladie. Si l’on sent dans ce geste une quête de guérison symbolique, cette catharsis n’offre que peu d’intérêt pour le spectateur. Pas tellement de plaisir non plus, malgré la promesse érotique et ludique du titre.
Toutes les critiques de De l'Usage du Sex Toy en Temps de Crise
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Un premier long-métrage resserré. Sa caméra ne s’égare pas en fioritures. Il filme de façon crue, directe, en lumière naturelle, une violence omniprésente, masquée ou éclatante.
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A l'arrivée, cela donne un film original et intelligent (bien qu'assez hétérogène) qui brasse des genres aussi éloignés que complémentaires.
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Le collage et l'amoncellement de séquences disparates finissent alors par produire ce qui vaut sans doute bien le cinéma : un peu de vie.
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Ce film souffre de la maladresse de nombre d’autoportraits, mais possède le charme de la poésie de l’intime.
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L'homme, l'amour et la maladie : autofiction dans laquelle le réalisateur rejoue les étapes de sa leucémie, mais aussi d'une relation de couple tendre et heurtée. Un attachant témoignage, la vie chevillée au corps.
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L’autoportrait d’un homme malade, un certain Eric Pittard, ex-reporter et cinéaste à l’occasion, qui met en scène son propre mal : une forme de leucémie baptisée le syndrome de Pompidou. (...) Pas de misérabilisme, mais une forme d'improvisation sur la réalité sociale. Pour les amateurs de curiosité.
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Titre racoleur pour journal filmé sur le combat quotidien d’un malade du cancer. Si la démarche est sympathique, le résultat final est un peu vain.
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Dommage que les instants de fiction ne soient pas à la hauteur du reste du film, en atténuant un peu la portée.
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Entre confession intime, jeu de piste mémoriel basé sur des extraits de ses reportages, reconstitution fictionnelle, déclaration à la femme aimée et réflexion crue sur les ravages de la maladie sur l’activité sexuelle, il compose un docu-fiction à la fois original et saugrenu. Même si ces hybridations d’écriture ne prennent pas toujours, le film, revigorante éclaircie dans l’horizon sombre de la maladie au travail, émeut par son énergie et sa gourmandise de vie.