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On aime bien Roman Coppola, son dilettantisme jovial, sa musique qui fait wizz !, son air de descendre du paquebot de La croisière s’amuse, et même son swinging cinéma, qui se résumait jusqu’alors à CQ, pastiche des films d’exploitation des sixties. Hélas, en faisant reposer Dans la tête de Charlie Swan III presque exclusivement sur les épaules de Charlie Sheen – qui, après ses frasques cocaïnées, s’autoparodie en roublard romantique –, le réalisateur laisse son charme nonchalant sombrer dans la paresse. Les images de Los Angeles ont beau être vernies par une direction artistique rétro chic et soignée jusqu’au bout des ongles, le film est plombé par son absence de scénario, ses trucs de mise
en scène et un acteur qui, passé l’effet d’annonce, se révèle assez limité. Même les amis de la famille (Jason Schwartzman, Bill Murray) ont l’air gêné d’être là. Seule la trop rare Patricia Arquette surnage dans cette jolie piscine vide.
Toutes les critiques de Dans la Tête de Charles Swan III
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Après un étonnant CQ, il aura fallu attendre plus de 10 ans pour revoir Roman Coppola derrière la caméra. L’attente est récompensée par une œuvre à l’inventivité aussi folle qu’émouvante. Prouvant avec maestria que le plus doué des enfants Coppola est bien le fils et non la fille, Sofia.
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Ce film révèle profondeur et consistance à l’archétype Charlie Sheen que l’on n’avait jamais observé auparavant.
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Dans la tête de Charles Swan III est la comédie loufoque de l’été. Aussi adoré que détesté, Charlie Sheen y incarne un homme à femmes narcissique et immature, qui fait son introspection pour se remettre d’une douloureuse rupture. Esthétique seventies, onirisme sous acide et casting chic, ce « Charles Swan III » est un amour de film !
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Ce film est une fantaisie barrée, enveloppée dans une ambiance seventies bizarroïde. On peut en apprécier l’exercice de style en suivant les mésaventures de Charles Swan III.
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Ce film, qui rend des hommages multiples au cinéma et aux années 70, peut sembler déroutant dans un premier temps, avant que son charme n’agisse sur nous.
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Un patchwork cinéphile à la fois charmant et inconséquent où rayonne le revenant Charlie Sheen.
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Une histoire créative, une invention historique, une ingéniosité et une belle énergie mais ce personnage exubérant et pompeux ne s’arrête jamais.
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C’est franchement barré, bordélique, mais on prend beaucoup de plaisir à suivre cette belle équipe de déjantés.
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On s’attendait à autre chose de la part de Coppola, c’est une déception, pour une comédie, ça pourrait être beaucoup plus drôle.
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Roman Coppola a le sens de l'image mais il manque dans son délire visuel une pointe d'émotion !
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Largement inspiré par Wes Anderson, le réalisateur nous en met plein les oreilles et plein les mirettes. Difficile de résister à pareil esthétisme… Le problème, par contre, c’est en fait un peu tout le reste… Roman Coppola avait entre les mains un bon sujet. Avec un peu plus d’ambition, et un sens de l’exploitation plus développé, il aurait pu l’emmener bien
plus loin… Du coup, on reste un peu (beaucoup) sur notre faim… -
Œuvre factice par sa volonté évidente de devenir instantanément culte, ce second long-métrage de Roman Coppola cherche à tutoyer l’originalité d’un Wes Anderson sans jamais lui arriver à la cheville. Creux.
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Culumant reconstitution chromo de l'époque (...), scénario malingre, réalisation foutraque et scènes ponctuées par des séquences d'animation superflues, la réalisation de roman Coppola patine, en dépit d'un casting prometteur.
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Qui a vu "CQ", la première comédie cinéphilique tendance pastiche de Roman Coppola, en 2001, sait déjà tout des succès et des faillites de la seconde, sa variante californienne, pop et érotisée.
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Dans la tête de Roman Coppola, il y a des idées, des concepts, des théories sur le papier. Le tout calé dans un scénario pauvre et une réalisation molle. Le film est comme son personnage, il ne manque pas d'excentricités mais bien de substance. Caler un mini-western au milieu d'un film ne suffit pas à allumer l'étincelle. Roman Coppola, le raté de la famille ? À voir la pauvreté de son "Charles Swan III", on se pose sérieusement la question.
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Roman Coppola aligne les vignettes faiblardes dans un film qui n'évoque qu'un sous-Wes Anderson. Agrégat informe de signes extérieurs de coolitude, le film n'est qu'à peine sauvé par ses interprètes.
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Ici et là, des idées mais celles-ci sont noyées dans une telle vacuité dramatique que l'on se demande si le film va commencer un jour.
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Œuvre factice par sa volonté évidente de devenir instantanément culte, ce second long-métrage de Roman Coppola cherche à tutoyer l’originalité d’un Wes Anderson sans jamais lui arriver à la cheville.
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La meilleure critique que l’on peut faire sur ce film est qu’il dépeint parfaitement le narcissisme de son personnage principal.
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D'un bout à l'autre, "Dans la tête de Charles Swan III" court après la séduction, le chic et le culte, en alignant les vignettes et les bulles narratives, en misant tout sur le ton rétro-décalé, l'humour GondrySpikeJonzien et le casting branché (Charlie Sheen, Bill Murray, Jason Schwartzman, Patricia Arquette) jusqu'à l'épuisement.
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Du gâchis!
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Moins prolifique que sa sœur, Roman Coppola revient enfin derrière la caméra douze ans après CQ. Avec Dans la tête de Charles Swan III, le coscénariste de Moonrise Kingdom choisit de traiter le thème de la séparation sur un ton décalé. En résulte une vraie réussite esthétique et c'est à peu près tout...
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Dangereusement égocentrique.
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Roman Coppola aligne les vignettes faiblardes dans un film qui, s'il se veut lo-fi, pop et lunaire, n'évoque qu'un sous-Wes Anderson. Agrégat informe de signes exterieurs de coolitude, Dans la tête...n'est qu'à peine sauvé par ses interprètes, en roue libre.
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Un film qui n’a pas vraiment raison d’exister, excepté peut être de donner au réalisateur et scénariste Roman Coppola ainsi qu’à la star Charlie Sheen de quoi s’occuper pendant quelques semaines.
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Un divertissement débile avec une performance principale sans aucun charme, la misogynie du personnage est tellement soulignée que ça nous laisse un goût amer.
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Dans la tête de Charles Swan III laisse un désagréable arrière-goût de supercherie. Laissons donc le dernier mot au personnage de Patricia Arquette qui, reprochant à son frère de s’accrocher en vain à son ex, en fait malencontreusement la meilleure critique : « It’s boring ! »
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Un film étrange et douloureux.
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Ce film n’est pas une satyre, ni un film hédoniste, il tombe dans la superficialité très rapidement, un travail flou et insatisfaisant.
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un sous Wes Anderson, toc et insipide