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À découvrir : deux moyens métrages de Bertrand Mandico interprétés par Elina Löwensohn. Quelque part entre Buñuel et Kafka, Boro in the Box fantasme la vie et l’oeuvre du cinéaste Walerian
Borowczyk. Mandico tire de cet antibiopic un pur moment de cinéma où le formalisme n’oublie jamais de servir le récit. Le très pictural Living Still Life met en scène l’utopie dont rêve chaque
réalisateur, celle de ramener les morts à la vie grâce à la magie de l’écran. Une introduction idéale à la filmographie de cet auteur passionnant.
Toutes les critiques de Boro in the Box & Living Still Life
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Deux films qui proposent une même expérimentation fascinante et s’offrent comme un manifeste poétique.
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Mandico redonne tout son sens au mot "animation".
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Le film allie excellemment cruauté et tendresse, annonçant de manière idéale le suivant, plus court mais plus frappant encore. (...) Cet embaumement cinématographique donne lieu à une splendeur plastique qui dégage une odeur de cadavre putréfié, de gravure florissante et d'alchimie fantasque. Arcimboldo vient ici à l'esprit, désignant le maniérisme comme vigoureux terrain d'élection du cinéma de Mandico.
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Un bel hommage à cet artiste sous-estimé qu'était Walerian Borowczyk, réalisateur de films libres et fascinants (Contes Immoraux, La bête). Il faut aimer les expériences radicales, les climats ésotériques et surréalisants.
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Deux courts métrages fantasmagoriques et stupéfiants.
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Une exploration sensuelle des humeurs, vitreuses ou visqueuse, pour un cinéma sensoriel.
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Mandico ne cherche pas à séduire et, d'une certaine façon, le paye cher : il marque mais ne charme pas...