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Par un curieux hasard du calendrier, ce film sort une semaine après Un jour mon Prince qui revisite lui aussi le mythe de la Belle au Bois Dormant. Disons-le tout net : Belle dormant n’est pas mieux, sinon pire. Shooté comme du Rohmer dans des décors de Demy, sans arriver à la cheville de l’un ou de l’autre, anti-joué (hommage à Bresson ?) par des comédiens qui ânonnent leur texte, le retour au cinéma du vétéran espagnol Ado Arrietta (dernier film en date : Merlin, en 1991) est en tout point soporifique. En cela, il est raccord avec son titre.