Toutes les critiques de Bee Movie, Drôle D'Abeille

Les critiques de Première

  1. Première
    par Mathieu Carratier

    Il y a une bonne et une mauvaise nouvelle. L'humour du dessin animé DreamWorks a rarement été aussi fin et adulte (...). La mauvaise: les gags ne sont au service de rien. Les personnages sont des caricatures de caricatures, la direction artistique est plus qu'incertaine, et le scénario frise l'exercice de style dans le genre grand n'importe quoi.

Les critiques de la Presse

  1. Télé 7 jours
    par Julien Barcilon

    Son goût des bons mots, son art du décalage qui ont fait sa gloire s'incarnent à l'écran dans des gags savoureux et font de cette odyssée animée au message écolo prononcé, une pure friandise. De quoi amuser les ex-fans de Seinfeld, même si ce n'est pas du pur sucre, ceux de Maya l'abeille... mais surtout de régaler leurs progénitures. Soit du miel pour toute la famille.

  2. Télérama
    par Jérémie Couston

    Ecrit par le comique télé Jerry Seinfeld, le scénario de ce film d'animation en 3D ne brille pas par son originalité mais par ses dialogues bourrés de jeux de mots irrésistibles et de clins d'oeil cinéphiliques. La piquante fable écolo, qui s'achève en film de procès (!) un peu fastidieux, vise clairement un public adulte. Le seul capable d'apprécier l'ironie contenue dans le titre.

  3. Le Monde
    par Thomas Sotinel

    On reconnaîtra dans cette distillation de l'absurde à partir du quotidien le plus banal ce qui a fait la force de "Seinfeld", la série. Bee Movie pousse à l'extrême la schizophrénie du cinéma d'animation : les petits enfants s'amuseront des mésaventures de l'insecte, qui relèvent du b.a.-ba de l'animation, pendant que leurs parents profiteront des réparties spirituelles, jeux de mots absurdes et réflexions acérées du dialogue.

  4. Le JDD
    par Stéphanie Belpêche

    Un scénario délirant qui se moque de la vraisemblance, un ton caustique pour dénoncer nos travers, des clins d'oeil, des jeux de mots: Bee movie s'adresse implicitement à un public adulte, même si les plus jeunes s'amuseront de la drôlerie des personnages et des situations.

  5. Elle
    par Helena Villovitch

    Avec toutes ces bestioles que les animateurs 3D prétendetn nous faire aimer, on ne pourra bientôt plus assommer tranquillement le moindre insecte, rampant ou volant. Les abeilles, donc, sont sympas et futées, la moindre des choses puisque Jerry Seinfeld écrit leurs textes.

  6. Pariscope
    par Virginie Gaucher

    Dans le bestiaire insatiable de l’animation, voici l’abeille, qui nous change des pingouins et autres manchots ! Un petit côté « Fourmiz » dans la rebellion de l’insecte face à un destin industrieux tout tracé, bons dialogues, rythme impeccable et apparitions de guest stars (Winnie l’ourson, Ray Liotta ou Sting) fort bien amenées : on ne boude pas son plaisir.

  7. Fluctuat

    A part son message glissé en douce et qui nous change un peu des hystériques de l'écologie, on ne cachera pas que le véritable intérêt de Bee Movie tient au retour de Jerry Seinfeld, l'auteur du plus grand sitcom. A fuir en VF évidemment.
    - Voir l'entretien avec Jerry Seinfeld- Exprimez-vous sur le forum cinémaIl y a une cinquantaine d'années, on aurait dit que Bee Movie défend la démocratie contre la menace communiste. Dans les années soixante-dix, il serait devenu un étendard pour la défense des droits civiques et des minorités exploitées par de vils industriels capitalistes. Aujourd'hui, on pourrait dire qu'il ressemble à une fable écolo lucide et rationnelle qui nous enseigne que l'équilibre du monde repose sur une coexistence entre l'homme et la nature. Mieux, que la survie de notre environnement repose sur notre exploitation des ressources naturelles : en cultivant le miel, l'homme pousse les abeilles à en produire sans cesse et celles-ci en déposant leur pollen font vivre la flore. Alors, leçon de biologie ou film animiste Bee Movie ? Pour un film écrit par le plus drôle des juifs new-yorkais passés par le petit écran, Jerry Seinfeld, ce serait un sacré tour de passe-passe métaphysique. Pour le reste, c'est moins étonnant.En fait, Bee Movie c'est un peu tout ça. L'histoire de Barry, qui à peine fini ses études rêve de quitter sa ruche pour fuir la perspective d'un boulot à vie type kolkhoz. Lors d'une virée au-dessus de Central Park (beau moment), il tombe par accident amoureux d'une humaine, amie des fleurs et des insectes, puis décide de faire un procès aux exploitants de miel qui volent les ressources des siens (car magie de la prosopopée, Barry parle). Pas de chance, sans miel à produire la communauté périe et la nature s'éteint. La nouvelle production Dreamworks est donc une comédie ironique et libérale, à multiple lectures référentielles (façon Shrek, en mieux), avec un background politico-économique écolo et communautaire qui traite le bon sens par l'absurde. Question cinéma, c'est inégal. Le film galère lorsqu'il faut imposer un univers, des personnages secondaires, et une intrigue aux accélérations trop soudaines. Pas très convaincant non plus dans sa love story ni dans les scènes de procès, Bee Movie vaut d'abord pour Jerry Seinfeld qui parfois hilarant vole la vedette au casting. Rien que pour ces retrouvailles, on plaide coupable. Bee Movie - drôle d'abeille
    De Steve Hickner et Simon J. Smith
    Avec les voix de Jerry Seinfeld, Renée Zellweger, Matthew Broderick, John Goodman pour la VO / Gad Elmaleh, Antoine Duléry, Dorothée Pousséo, Bernard-Pierre Donadieu
    Sortie en salles le 12 décembre 2007
    Illus. © Paramount Pictures France
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