Toutes les critiques de Babycall

Les critiques de Première

  1. Première
    par Frédéric Foubert

    Juste avant de s’envoler pour sa carrière américaine, Noomi Rapace, la révélation de la trilogie suédoise Millénium, avait tourné en Norvège ce petit thriller psychologique au dispositif plutôt malin, lauréat du Grand Prix et du prix de la critique au dernier festival de Gérardmer. Le réalisateur Pål Sletaune y fait preuve d’un vrai sens de l’espace (Babycall doit beaucoup à l’atmosphère étouffante du deux-pièces cuisine où il se déroule) et a le bon goût de s’attarder longuement sur le visage livide de son héroïne psychotique. Mais son acharnement à ne prendre le genre qu’avec des pincettes finit par désamorcer une à une toutes les bombes à retardement minutieusement installées au début du film. Du coup, le dernier quart d’heure a beau enchaîner les twists comme à la parade, on finit par regarder tout ça d’un œil éteint. Allô maman, dodo

Les critiques de la Presse

  1. A nous Paris
    par Fabien Menguy

    Pal Sletaune nous offre un thriller psychologique angoissant et de très bonne facture. (...) servi par un Noomi Rapace décidément fascinante.

  2. Nouvel Obs
    par Guillaume Loison

    Idée fabuleuse : le babyphone d’une mère célibataire un peu cinglée capte les hurlements d’enfants d’un appartement voisin. Le film ne l’étaye pas aussi bien qu’on le souhaiterait, bien qu’il construise une belle atmosphère oppressante et triste, cocktail de sinistrose sociale à la Dardenne (...) et de portrait paranoïaque à la Polanski. Et puis Noomi Rapace, la révélation suédoise de « Millénium » (la version nordique), confirme un talent formidable.

  3. Metro
    par Jérome Vermelin

    Grand prix du festival de Gérardmer, "Babycall" est un nouveau petit bijou d'effroi nordique.

  4. 20 Minutes
    par Caroline Vié

    Pal Sletaune prend [Noomi Rapace] dans une toile d'araignée soigneusement tissée où chaque coin de rue et chaque couloir devient délicieusement menaçant.

  5. Critikat.com
    par Carole Millerili

    Avec "Babycall", Pål Sletaune parvient à trouver une forme stylistique adaptée aux thèmes qui lui sont chers (l'isolement, la confusion, la paranoïa) et construit une tension latente dans un environnement au naturalisme confondant.

  6. Le Figaro
    par Olivier Delcroix

    Film fantastique norvégien, Babycall distille un suspense constant et brouille les pistes narratives avec habileté.

  7. Le JDD
    par Stéphanie Belpêche

    On est envoûté par l'atmosphère intrigante et l'intensité graduelle de cette tragédie familiale.

  8. Be
    par Mathilde Lorit

    On y court pour la performance impressionnante de Noomi Rapace, qui compense la tendance du réalisateur à compliquer artificiellement son intrigue.

  9. Excessif / TF1 News
    par Romain Le Vern

    Babycall est d'une simplicité trompeuse, d'autant que les motifs sont éprouvés, que l'atmosphère a tendance à prendre le pas sur la narration et que le doute n'est pas nécessairement entretenu par la composition de l'actrice des Millenium, trop déréglée pour manier l'ambiguïté, trop louche pour être honnête. Conséquences : une tendance au psychologisme, un déficit d'empathie, un léger détachement. (...) Pour autant, les amateurs de puzzle tortueux au cinéma devraient plonger avec plaisir dans ce climat déstabilisant.

  10. Voici
    par Ariane Valadié

    Un bon thriller, angoissant et sans esbroufe, un peu gâché par une fin convenue.

  11. Le Monde
    par Jean-François Rauger

    L'ennui et la solitude urbaine, la maltraitance sont ainsi les moteurs d'un film qui repose sur l'interprétation de Noomi Rapace. Celle-ci construit un personnage particulièrement émouvant dont la vérité est la condition même de ce récit où monde réel et monde mental se confondent.

  12. StudioCiné Live
    par Laurent Djian

    Nul sensationnalisme ici mais un talent pour peindre le monde extérieur comme une agression incessante, pour générer l'angoisse avec un simple plan de couloir vide. Si au début, réalité et fantasmes se confondent, le jeu peu nuancé de Noomi Rapace ôte son mystère à un twist final qui laisse dubitatif.

  13. Télérama
    par Aurélien Ferenczi

    Pal Sletaune concentre l'action sur une poignée de personnages, privilégie le drame psy minimaliste au lieu de jouer franchement la carte du film de genre - davantage de suspense et d'horreur n'auraient pas nui. Reste la belle intensité de son héroïne.

  14. Public
    par Florence Roman

    L'actrice en 2009 par Millénium est bien la seule à croire à cette histoire abracadabrante. Sans sa conviction, on aurait laissé tomber à mi-parcours. Quant au dénouement du film, il est juste inadmissible !

  15. CinémaTeaser
    par Franz Miceli

    De "Babycall", on retiendra la performance de Noomi Rapace, formidable mère apeurée. Le reste importe peu.

  16. L'Express
    par Christophe Carrière

    Le film a le mérite de tenir en haleine et d'être servi par une Noomi Rapace dont le magnétisme révélé dans "Millénium" est ici confirmé. Mais le dénouement déballonne ce thriller, qui n'est rien d'autre qu'une baudruche.

  17. Les Inrocks
    par Vincent Ostria

    Un thriller psychologique qui tourne à l'embrouillamini gratuit et aléatoire. (...) Au départ, "Babycall", qui brode sur un thème remuant (les enfants battus), exhale un certain charme exotique, lié au contexte norvégien. Mais peu à peu on se perd dans les tours de passe-passe narratifs.

  18. A voir à lire
    par Sébastien Mauge

    Thriller paranoïaque surestimé, notamment à Gérardmer, le nouveau film de Pal Sletaune nous laisse de marbre et suscite un ennui poli, malgré la relativement bonne prestation de Noomi Rapace.