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Pour subvenir aux besoins de son couple, une jeune femme enceinte accepte de s’occuper pour l’été d’un vieil homme alité, délaissé par sa fille. A la mort de celui-ci, elle décide de cacher la disparition à la famille afin de ne pas perdre son travail. Fernando Leon de Aranoa (Les lundis au soleil) poursuit sa chronique des oubliés du miracle économique en évitant, comme à son habitude, tout misérabilisme racoleur. Cette délicatesse porte les personnages jusqu’au rebondissement final, qui confère une puissance insoupçonnée à ces petits arrangements avec les morts.
Toutes les critiques de Amador
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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"Amador" se laisse déguster à menues bouchées pour mieux en apprécier la saveur exquise parfumée d'humanité et de tendresse.
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Un scénario simplissime, des personnages à la psychologie ténue et des images à la limite du dépouillement peuvent-ils nous mettre sur la piste des grands questionnements humains ? Le réponse est oui § (...) Le réalisateur des "Lundi au Soleil" est passé maître dans l'art de dresser des portraits attachants de ces acteurs précaires d'une sociéét espagnole durement touchée par la crise économique.
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(...) une comédie philosophique et sociale de très bonne tenue.
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Sans quitter l'apparente banalité des faits quotidiens, le réalisateur y fait circuler un souffle secret, tendre et léger, qui change tout. Le mort vient en aide aux vivants. L'amour a de l'humour.
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Un face à face tendre, mais un peu trop convenu.
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On aimerait qu'une mise en scène moins apprêtée, un montage plus nerveux musclent l'intrigue. Mais la chute, malicieusement immorale, vaut le détour...
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Entre le drame social façon Ken Loach et le mélo amoral à la Almodóvar, « Amador » s’incarne dans le beau portrait saupoudré d’ironie qu’il dresse de son héroïne, oie blanche rongée par la culpabilité, ébranlée dans sa foi mais entêtée dans sa démarche sacrilège. Trop long et dilué, le film surprend par son dénouement en sourdine, vibrant écho de la crise larvée qui plombe l’Espagne.
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Le réalisateur Fernando Leon de Aranoa s'essaie, difficilement, à la comédie noire, (...) "Amador" n'est pas un film antipathique ni stupide. Il peint avec sensibilité le couple que Marcela forme avec son mari Nelson (...).
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Du cinéma soigné, bien écrit, bien joué, mais bien lent aussi.