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Dans un New York fantasmatique et caniculaire, Alexis Lloyd observe la circulation du désir entre une poignée de personnages chauds comme la braise, selon une structure « marabout d’ficelle » piquée à La Ronde de Schnitzler… Filmer des acteurs super sexy (Justin Kirk, Vahina Giocante, Paz de la Huerta…) sur fond de blues-rock torride ? On conviendra que c’est un bon projet de cinéma. Dommage qu’il faille se fader des tunnels de dialogues chichiteux et, surtout, des ellipses scandaleusement pudibondes au moment où les persos se décident enfin à passer aux choses sérieuses. Refroidissant.
Toutes les critiques de 30 Beats
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Météore romantique et anarchique, "Bellflower" possède toute la générosité et l'énergie que l'on peut attendre d'un premier film.
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Une oeuvre sensuelle et sensorielle.
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Une aventure charnelle qui se suit sans déplaisir.
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Dans son premier film, Alexis Lloyd, (...) adapte très librement La ronde d'Arthur Schnitzler, déjà porté à l'écran en son temps par l'immense Max Ophuls. Par chance, le cinéaste néophyte ne cherche en rien à imiter son glorieux aîné et privilégie l'humour, la douce fantaisie, le libertinage élégant... Dans 30 Beats, les personnages ont beau tous souffrir de quelques névroses (...), Alexis Lloyd refuse l'esprit de sérieux et, tel un Éric Rohmer décontracté, met en scène avec légèreté l'éternel conflit entre la raison et le désir. Si le film souffre de répétitions et de baisses de rythme, son charme estival opère plus d'une fois. Inégal, mais sympathique.
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Les fugaces héros de ce carrousel psychologique et sexuel deviennent, le temps d'une ou deux saynètes, des icônes chics du désir. Trop artificiels ou trop poseurs pour que leur " ronde " donne le moindre vertige.
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Située l'été, dans la fournaise new-yorkaise, où bo-goss et nymphettes se trimballent en tenue aguicheuse, 30 Beats devrait irradier de sensualité. Au lieu de quoi les historiettes, toutes d'une platitude confondantes, baignent dans une esthétique digne d'une mauvaise pub gap. Frustration garantie.
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Un film moite et électrique mais desservi par une succession d'histoires trop souvent anecdotiques et une esthétique de clip vidéo.
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Aucun corps nu à l'écran, sauf celui de l'actrice française Vahina Giocante, visiblement plus décontractée que ses collègues américaines. Digne de ce que le cinéma indépendant américain peut produire de pire, cet enchaînement de saynètes plus ou moins insolites sonne terriblement creux.
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Les images passent sans qu'on en retienne aucune, les acteurs défilent (...), se croisent et se refilent le bébé (le désir) sans nous le communiquer, sans qu'on s'attache à eux ou à leurs sentiments. Trop beau, trop lisse.
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Sous le grain sensuel de l'image et la bande-son blues rock ad hoc, rien à signaler sinon un exercice de style insignifiant.
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[Le film d'Alexis Lloyd est] un joli portrait de la Grosse Pomme mais il y a un pépin : sa chasteté déclarée tourne en rond et surtout ... on s'ennuie.
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Que vient faire la belle Vahina Giocante dans cette galère?