Synopsis
Jason Bourne est toujours à la recherche de la vérité concernant son passé d'agent secret au service du gouvernement.
Titre original | The Bourne Ultimatum |
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Date de sortie | 7 avril 2008 |
Durée | 115 mn |
Réalisé par | Paul Greengrass |
Avec | Matt Damon , Julia Stiles , David Strathairn |
Scénariste(s) | Tony Gilroy, Scott Burns, George Nolfi |
Distributeur | Paramount Pictures France |
Année de production | 2007 |
Pays de production | Etats-Unis, Allemagne, France |
Genre | Film d'action |
Couleur | Couleur |
Jason Bourne est toujours à la recherche de la vérité concernant son passé d'agent secret au service du gouvernement.
Suite et fin des aventures du killer amnésique, La Vengeance dans la peau joue comme les autres (Shrek, Pirates ou Spiderman) la carte de la surenchère. Pur fantasme d’entertainment, Ultimatum est une gigantesque scène d’action non-stop virtuelle et globalisée qui s’ouvre sur une partie de cache-cache à Waterloo Station, se perd dans la médina de Tanger pour s’achever dans un froissement de tôle New Yorkais (la séquence d’action la plus démente qu’on ait vu depuis longtemps). Au-delà du spectaculaire et de la confirmation de Matt Damon en super star, le film réussit le pari de transformer un best-seller Bushien en thriller de gauche en décrivant la folie des services de sécurité US embourbés dans un vortex paranoïaque absurde et meurtrier. Fébrile, explosif et intelligent, a star is définitivement Bourne.
Ce troisième et fracassant volet dépasse nettement les précédents, et on peut déjà commencer à lister les superlatifs: meilleur film d'action de l'été, meilleure poursuite automobile depuis des décennies, confirmation définitive que Matt Damon est une superstar... Jamais la caméra portée n'a été aussi adaptée au sujet: l'instabilité de chaque plan rappelle que Jason Bourne ne sait pas s'il sera en vie la minutes d'après. La musique est utilisée avec la même terrassante efficacité, dosant les BPM en fonction du cardio-rythme de Bourne. Par contraste, les rares moments de silence font mal comme des bouffées d'air trop pur après une apnée prolongée.
Une course-poursuite à un rythme effréné. Peut-être trop finalement ? La caméra de Paul Greengrass nous malmène durant près de 2 heures pour ce troisième volet des aventures de Bourne. Bien sûr, le but de la manœuvre est de nous faire sentir l’angoisse et l’urgence de la situation avec une caméra brinquebalée, et nous avec, dans tous les sens. Ce qui se voulait sans doute un effet donne une tonalité particulière à l’ensemble du film qui avec ces mouvements de caméra incessants devient presque fatiguant. Reste, pour ceux qui ont le cœur bien accroché, un grand film d’action, toujours spectaculaire, sans que cet épisode se démarque de façon significative du précédent opus.
L'acteur a perdu 250 millions de dollars en refusant l'offre de James Cameron, pour finir la trilogie Bourne.
Jason Bourne, de Paul Greengrass, revient ce week-end sur France 2. Première en profite pour se remémorer les moments forts de la saga.