-
Elle est rom, déjà mère et se bat pour travailler et empêcher son mari de commettre un holdup. D’autres deviendraient sauvages, mais Zaneta tient bon. Ce portrait d’une guerrière dans un monde qui la rejette est prenant et saisissant. La dignité de cette jeune femme est aussi celle du film, qui ne la lâche jamais, tombe et se relève. Cette force irradie l’écran.
Toutes les critiques de Zaneta
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
-
La nudité de la mise en scène, la vérité des acteurs, la promiscuité des situations, la lumière d’aquarium, le confinement de l’action, l’absence de profondeur de champ, confèrent au récit une tonalité dont on pressent la justesse.
-
Pas de fioritures, donc, mais un mouvement perpétuel, tumultueux, tendu vers la sauvegarde d'une dignité humaine menacée.
-
Se gardant de tout angélisme et autres complaisances, le cinéaste se maintient à une distance juste, composant un portrait nuancé de l’un des peuples les plus ostracisés de l’histoire.
-
La double oppression dont sont victimes ces deux jeunes femmes – en tant que Roms, en tant que femmes – vole en éclats grâce au beau et digne portrait qu’en offre Petr Václav, interrogeant in fine sur ce bien triste quotidien auquel on les oblige à se conformer.
-
Une belle histoire d’amour et de vie, sobrement filmée, avec des moments de grâce (...)
-
Tendu, nerveux, le film nous tient en haleine, tout au long de cette quête désolée et, presque, perdue d’avance.
-
Cette chronique sociale placide qui brocarde une discrimination systémique des minorités en République tchèque se révèle un peu trop didactique.