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Aussi invraisemblable que cela puisse paraître, cette histoire a été inspirée par des faits bien réels. Un programme de téléréalité qui cartonne en Iran en s’appuyant sur un principe aussi simple que pervers : confronter un repris de justice à sa victime ou à un de ses proches pour obtenir son pardon. En l’occurrence ici : Maryam, 22 ans, condamnée à mort pour avoir tué accidentellement son mari sexagénaire et que seule la fille de ce dernier peut gracier. Si toute sa partie en coulisses des émissions télé a un côté déjà vu, Yalda s’impose par la tension que son réalisateur sait faire naître de bout en bout en jouant avec le pouvoir manipulateur des images et, plus largement, avec les multiples composantes de son récit : drame conjugal, poids de la culture iranienne, codes télévisuels, procès en huis-clos… Le tout avec une dextérité qui justifie le Grand Prix du jury glané à Sundance.