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Succès critique et populaire, Vicky Cristina Barcelona a prouvé que Woody Allen était encore capable de surprendre son public
en renouant avec les fondamentaux de son cinéma : badinage, nihilisme, misogynie... Whatever Works s’inscrit dans cette lignée en même temps qu’il marque le retour du maître dans ses pénates new-yorkais. L’impression que laisse ce film très personnel est contrastée. D’un côté, Allen ne se joue pas aussi bien des clichés (les Français, ces libertins...) que dans Vicky Cristina Barcelona. De l’autre, la matière du scénario comporte suffisamment d’enjeux moraux, d’aphorismes réjouissants
et de noirceur existentielle pour que le spectateur ne boude pas complètement son plaisir.
Toutes les critiques de Whatever works
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Un parcours de combattant de la connerie que Woody Allen nous fait subir sous un tir nourri de répliques d'anthologie.
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Woody Allen signe, avec Whatever works, son feel good movie. Il met tout le monde dans sa poche - les vieux, les jeunes, les femmes, les gays - et ose le total happy end. Le paradoxe est qu'il réussit, encore, une sorte de chef-d'oeuvre, à l'intérieur de ce genre dit mineur.
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A la place de la dose supplémentaire de pessimisme allénien attendue, voici une joyeuse apostasie, qui invite à l'amour du prochain et célèbre la vie en société.
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Après une trilogie londonienne et une parenthèse espagnole, retour à New York et à ses bonnes vieilles névroses pour Woody Allen. Cette comédie aux dialogues éblouissants met en scène un homme pas tout jeune, portant lunettes, short et chaussettes longues, bavard, hypocondriaque et suicidaire, marié à une femme plus jeune que lui. Toute ressemblance avec l’auteur n’est sans doute pas fortuite ! Woody Allen, à travers ce Boris, misanthrope teigneux, fort d’un QI élevé et d’un (presque) prix Nobel, qui se regarde le nombril avec attention, rend hommage à l’amour, à ses voies parfois tortueuses ou impénétrables, à ses couples pas forcément attendus. Et peu importe, du moment que cela marche, comme le dit le titre du film.
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Air connu, musique nouvelle : Whatever Works est truffé de correspondances à l'oeuvre de Woody Allen. Plongeant à corps perdu dans ce fossé des générations, le cinéaste, loin de ressasser, tricote un maillage serré de répliques mordantes et drôlissimes, pour dire sans cynisme sa foi dans la vie. Difficile de résister à tant de désespoir amusé.
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Une fable irrésistible sur le bonheur et forcément sa relativité. Tout le génie bavard et inaltérable de Woody Allen.