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Plombée dès le départ par une voix off débitant des banalités impressionnantes, cette sombre histoire de secret de famille s’enfonce vite dans le mélodrame le plus balourd. Intrigue boursouflée, flash-back insupportables, personnages mal définis : rien à sauver. Ni le jeu uniforme et sans grâce d’Alessio Boni (le beau gosse de Nos Meilleures Années, qui ne cesse de démériter depuis) ni la présence, étrange mais sans grand apport, d’Emir Kusturica, dans le rôle du peintre serbe amoureux d’Ale dont les oeuvres explorent (elles aussi) la mémoire... Oublions !