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Après Délire express, le stoner movie qui le voyait lorgner vers le cinéma de Judd Apatow (producteur du film), DGG persévère dans l’humour cracra avec cette parodie médiévale à 50 millions de dollars qui, interprétée par un casting cinq étoiles désireux de s’encanailler, louche sur les Monty Python. Tout cela est bien sympathique, mais on est quand même loin de Sacré Graal et de Jabberwocky, qui visaient ailleurs que sous la ceinture et ne répétaient pas les mêmes blagues sur plus d’une heure trente. Avec ses gags lourdauds (la branlette du vieux mage à la Star Wars, le braquemart du minotaure en pendentif...), Votre Majesté ferait passer Eh mec ! Elle est où ma caisse ? pour un parangon de bon goût.
Toutes les critiques de Votre majesté
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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C'est plus flemmard que Délire Express, mais suffisamment iconoclaste pour plaire aux amateurs (dépravés) du genre.
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Comédie médiévale flirtant plus avec le porno parodique que Monty Python, Sacré Graal, Votre majesté se classe pépère dans le top cinq des nanars de l'année.
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Le réalisateur du Délire Express orchestre son Sacré Graal avec une boulimie de gags qui font sourire, mais consternent aussi. Beaucoup.
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De David Gordon Green, jeune émule (doué) de Terrence Malick lancé au début des années 2000 grâce à deux beaux films lyriques ("George Washington", "l’Autre Rive"), il ne reste rien ou presque aujourd’hui. Pour preuve, cette parodie paresseuse d’heroic fantasy piquée d’un humour de campus si prévisible qu’on se demande ce qui a poussé le cinéaste à s’atteler à pareil exercice. Payer ses impôts ? Vu le prestige du casting (Natalie Portman, très belle mais pas très drôle), on pencherait plutôt pour la thèse de l’égarement.
